Cressanges, petit bourg du bocage bourbonnais à quelques kilomètres de Moulins.
Au domaine des Pouzeux en ce mercredi 21 juin 1752, Vincent Protat fermier, veuf depuis un an d'Elisabeth Bouculat s'apprête à 34 ans à convoler en secondes noces.
Entre les travaux de ferme, juin étant très chargé, il met son plus bel habit et se rend à l'église du village.
Il est accompagné par ses deux filles ainées, issues de son premier mariage, Geneviève et Jeanne.
C'est le vicaire Solignac qui va l'unir à Marie Bidaud, une jeune auvergnate agée de 29 ans environ qui est majeure de droit.
La jeune épouse est née à Lapeyrouse en Auvergne vers 1723, fille de Gabriel Bidaud et Blaise Monin. Ses parents sont décédés à quelques jours d'intervalles en mars 1739 à Lapeyrouse.
Sont présents à la noce, Jean Protat son père et Jean Protat, son frère, François Bidaud, sabotier à Gipcy et Jean Bidaut, de Chambaux frères de l'épouse.
Les témoins sont Jean Thomas fermier aux Pouzeux, Jean Gillet meunier à Cressanges, Jean Tissier de Tronget et Jean Genot de Cressanges.
Par ce mariage, nous avons une petite ascendance auvergnate du côté Protat.
Vincent et Marie s'installent aux Pouzeux. 5 enfants naîtront de leur union.
Vers 1762 - 1763 ils quittent Cressanges pour s'installer dans la paroisse de Bressolles.
Geneviève (1753-1773), Gilbert (1754-1824) notre aïeul, Marie (1755-1789), Gilbert (1757-?) et Michel (1761-1764).
Vincent décède le 9 octobre 1763 à Bressolles où il était locataire au domaine de Beauregard.
Marie Bidaut, meurt en pleine révolution française chez son fils Gilbert Protat le 2 germinal An II à Tréban.
Acte de mariage de Vincent Protat et Marie Bidaud
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