Affichage des articles dont le libellé est Charbonnier. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Charbonnier. Afficher tous les articles

1840 - SAINT ETIENNE LARDEYROL (Haute-Loire - testament de Jean-Antoine Charbonnier -

Saint Etienne Lardeyrol, petite commune de la région du Puy en Velay. C'est là qu'habite la famille Charbonnier, dont le frère de notre aïeul Jean-André Charbonnier, Jean Antoine qui malade souhaite faire son testament. 

Le 19 mai 1840, Maître Joseph Grangeon notaire à Saint Etienne Lardeyrol se rend au domicile de Jean-Antoine CHARBONNIER, propriétaire cultivateur au lieu dit Condros à Saint Etienne Lardeyrol. 

Le notaire trouve Jean-Antoine malade de corps mais sain d'esprit, couché dans un lit qui est placé dans la cuisine de sa maison.

Maître Grangeon accompagné de quatre témoins, s'installe auprès du malade pour écrire de sa main au fur et à mesure ce que Jean-Antoine lui dit.


Notre testamentaire souhaite léguer une somme de 50 francs payables dans le courant des deux premières années de son décès à messieurs les prêtres de Saint Etienne pour célébrer des messes pour le repos de son âme.

Il nomme son fils Joseph comme héritier légataire,  auquel il lègue le quart de tous ses biens meubles et immeubles qui lui seront donnés au jour du décès de son père.

Joseph sera en charge de régler les frais pour les messes et ceux des obsèques de son père.

Etant trop faible, une fois fini de dicter ses volontés, Jean-Antoine ne peut signer son testament.

Jean-Antoine décède quelques années plus tard le 21 avril 1847 à son domicile de Condros.

Sa veuve Marie Barthélémy lui survivra jusqu'au 21 novembre 1854.



Première page du testament de Jean-Antoine Charbonnier 



On apprends par la succession de Jean-Antoine Charbonnier qu'il laisse comme biens un petit domaine à Condros composé d'une maison, d'un jardin, de labours et de prés le tout pour 241 ares.


Sources : archives départementales de la Haute-Loire 

Généalogie des CHARBONNIER - 7ème partie - François CHARBONNIER (1854-1925) - 2ème partie 1879-1925

 Nous allons retrouver François Charbonnier et son épouse Marie-Angélique Bellut. 

Après leur mariage, le jeune couple s'installe au Bourg du Monteil. Très vite, Marie-Angélique attend un premier enfant.

Le 11 mai 1880 à neuf heures du matin, elle met au monde un robuste garçon. François ira accompagné de Jean Roux, un voisin et de Pierre Bonnaud, le garde champêtre, faire la déclaration de naissance à la mairie le lendemain. L'enfant est prénommé Jean-Pierre.

Il sera baptisé en ce 12 mai à l'église du village. C'est son grand-père paternel Jean Charbonnier et sa grand-mère maternelle Lucie Sanial épouse Bellut qui sont ses parrain et marraine.


Le 8 décembre 1880, François et Marie-Angélique partent à Coubon, la paroisse natale d'Angélique car sa soeur Jeanne-Marie va se marier.

Jeanne-Marie épouse Hippolyte dit Paul TERRASSE. C'est l'occasion de revoir toute la parenté.

François Charbonnier est l'un des deux témoins de la mariée avec André Bonnefoy, beau-frère également de la mariée.

signatures de André Bonnefoy et Jean-Pierre Charbonnier

Puis le travail des champs reprends vite son quotidien. 

Nous savons par le recensement de 1881, que le foyer comporte deux personnes de plus. Un enfant en nourrice Jeanne Elie et la tante maternelle de François Charbonnier, Marie-Anne Delorme.

Recensement Le Monteil - année 1881

Marie-Angélique est de nouveau enceinte. Mais pas de report pour elle, car il faut tout de même aller travailler dans les champs, garder les bêtes. 

Le 16 octobre 1882 à deux heures de l'après midi, elle met au monde une fille. Elle sera déclarée par son père le lendemain. François est accompagné d'un cousin Etienne Coffy et du garde champêtre Pierre Bonnaud. François et Marie-Angélique ont décidé de donner à leur fille le prénom de Marie-Eugénie.


C'est tout naturellement que l'enfant est baptisé le 17 octobre. Ses parrain et marraine sont son grand-père maternel Jean-André Bellut et sa grand-mère paternelle Catherine Delorme.

Au Bourg du village on retrouve également les frères et soeurs de François qui une fois mariés se sont installés également sur la commune. Le 24 juin 1883, François Charbonnier accepte d'être le parrain de son neveu François, le fils de son frère André et de son épouse Marie-Victoire Boyer.

D'autres enfants naissent au foyer de François et Marie-Angélique.

Le 3 mars 1885, à 4 heures du matin, une nouvelle fille voit le jour. Elle reçoit le prénom de Marie-Noémie. Baptisée le même jour, son oncle André Charbonnier et sa tante Mélanie Bellut seront ses parrains et marraines.

Recensement Le Monteil - année 1886

Une troisième fille verra le jour le 11 juillet 1887 à 6 heures du matin. Baptisée le lendemain, elle reçoit le prénom d'Emilie. C'est son frère Jean-Pierre qui sera son parrain. Sa marraine sera sa grande-tante Marie Anne Delorme.

 

 


Mais François et Marie-Angélique vont connaître l'immense douleur de perdre leurs deux plus jeunes filles. Le 16 janvier 1889, Marie-Noémie décède à onze heures du soir, laissant ses parents anéantis de chagrin. Mais le 20 janvier suivant, sa jeune soeur Emilie décède à son tour à 11 heures du matin. Pour être décédés l'une après l'autre ainsi, les deux soeurs devaient être atteint de la même maladie. Cela arrivait très souvent hélas à cette période.

Mais, les parents n'ont pas le temps de s'apitoyer sur eux car le printemps arrivant, il faut à nouveau préparer les champs, les futures récoltes et trouver de quoi nourrir le foyer. Marie-Angélique allait vendre ses produits fermiers au marché du Puy en Velay comme toutes les paysannes de la région.


Les années passent au rythme des saisons.

En 1895, Marie-Angélique attends un nouvel enfant. Le 19 mai 1896 à 11 heures du matin, nait à nouveau une fille, Marie-Eugénie Mélina. François fera la déclaration de naissance en fin d'après midi à la mairie du Monteil, accompagné de l'instituteur Pierre Roméas et du garde-champêtre Baptiste Boudon.

La nouvelle née est baptisée le même jour. Ce sont ses frère et soeur Jean-Pierre et Marie-Eugénie ses parrain et marraine.

 A la fin de cette même année, le 27 novembre 1897, décède Jean Charbonnier, le père de François (voir le chapitre précédent). 

Puis le 12 février de l'année suivante, 1897, c'est Marie-Angélique qui perd son père, Jean-André Bellut qui meurt à son domicile La Terrasse à Coubon. 

Les deux ainés de François et Marie-Angélique atteignent l'âge adulte. Leur fils ainé part faire son service militaire en 1900. 

Recensement Le Monteil - année 1901 - on remarque que les familles CHARBONNIER 

Puis le 9 avril 1902 leur fille ainée Marie-Eugénie convole. Elle épouse au Monteil, Victor Joseph REYNAUD. Agé de 27 ans, il est meunier sur la commune de Sanssac l'Eglise. Il est le fils de Victor Reynaud et de Emilie Enjolras. 

Nous verrons dans la prochaine partie la biographie d'Eugénie Charbonnier.







1903 -

 Le 1 février, en son domicile à La Terrasse à Coubon, la mère de Marie-Angélique décède âgée de 80 ans.  

Puis le 31 mai 1903, François Charbonnier et sa famille partent à Brives Charensac car il est le parrain de son petit fils Lucien Reynaud.

1904 -

L'année suivante, le 9 novembre 1904, leur fils Jean-Pierre épouse au Monteil Marie-Virginie ANDRE.

C'est l'occasion pour demander à un photographe de prendre une photo de toute la famille.

1904 - François Charbonnier et Marie-Angélique assis à gauche et leurs enfants, Mélina à gauche debout, au centre Jean-Pierre et son épouse Marie-Virginie derrière lui et à droite Marie-Eugénie tenant son fils Lucien. La personne derrière est un frère de Marie-Angélique, frère des écoles chrétiennes (voir mon article sur lui) Jean-Pierre Bellut.  

Mais le 25 novembre, leur gendre Victor Reynaud décède au Puy en Velay.

Leur fille Marie-Eugénie revient vivre au Monteil. 

François et Marie-Angélique deviennent grands-parents plusieurs fois dans les années qui arrivent.

En 1905, nait Marcel Charbonnier, puis en 1906 Célina la fille d'Eugénie, puis Francisque Charbonnier, en 1910 François Charbonnier, en 1912 de René Romeuf et en 1914 Eugène Antonin Charbonnier.

François devient le parrain de trois de ses petits enfants, Marcel, Célina et François.  Marie-Angélique est la marraine de Francisque, François et René.

Le 11 juillet 1908, leur fille Marie-Eugénie épouse à Chalon sur Saône Ferdinand ROMEUF. Le couple s'installe sur le Puy en Velay.

Malheureusement François perd son épouse Marie-Angélique le 23 mars 1915 à l'âge de 55 ans. Elle sera inhumé dans le petit cimetière du village.

François la rejoindra le 26 mars 1925.

Il aura eu le bonheur avant, de voir sa plus jeune fille Marie-Eugénie Mélina dite Mélina se marier le 19 octobre 1921 au Monteil avec Pierre QUEYREYRE et de connaître sa dernière petite fille Alice Queyreyre qui nait le 27 février 1924 au Puy en Velay.

   

 Dans le prochain chapitre, je ferais la biographie de Jean-Pierre, Marie-Eugénie et Mélina Charbonnier.

Sources : Archives départementales de la Haute-Loire  

Généalogie des CHARBONNIER - 7ème partie - François CHARBONNIER (1854-1925) - 1ère partie 1854-1879

 Dans cette 7ème partie, nous allons retrouver notre aïeul François CHARBONNIER.



François CHARBONNIER est l'un des nombreux enfants de Jean Charbonnier et de Catherine Delorme.

C'est le premier ancêtre Charbonnier qui naît au Monteil. 

Alors que l'été déploie sa chaleur sur la campagne du Velay, au Monteil Catherine Delorme met au monde un nouveau fils à 7 heures du matin en ce 26 août 1854.  

Au cours de la matinée, son époux Jean Charbonnier déclare l'enfant à la mairie en compagnie de deux amis Marcelin Aufeuve et Claude Pal.

L'enfant est prénommé François.  


Comme le veut la coutume de l'époque au cas où l'enfant viendrait à décédé dans la journée, François est baptisé le jour même dans l'église du village.
Il a pour parrain son oncle François Delorme et pour marraine sa tante Marianne Delorme.



Son enfance aura pour paysage les monts du Velay et sera rythmé dès très jeune par les travaux de la ferme. Mais il ira sûrement très peu à l'école du village car on sait que l'on de son service militaire il ne sait ni lire ni écrire.

Avec son frère ainé André, ils auront pour compagnons de jeu leurs frères et soeurs plus jeunes.




Le 9 janvier 1865, il assiste au baptême de son jeune frère Jean-Pierre dont il est le parrain. Sa soeur Marie-Julie sera la marraine. Hélas, son jeune filleul décède un mois plus tard, le 18 février.


Les années passent. Il arrive à l'âge adulte. Le 17 mai 1873, il a la douleur de perdre son grand-père maternel, Jean-Pierre Delorme, le vieux grognard de l'armée impériale. J'aime imaginer ce que ce dernier à pu raconter les soirs d'hivers devant la cheminée à ses petits enfants de son épopée dans l'armée de Napoléon dont la bataille de Waterloo où il fut présent.


1874 - 

Il doit se rendre au Puy pour la conscription militaire. Lors du tirage au sort, il tire le numéro 70. 
Le voilà bon pour le service armé. Mais ayant déjà son frère ainé qui fait son service, François est incorporé dans la réserve de l'armée active à Clermont Ferrand mais ne partira pas tout de suite pour le service militaire. 
  
Sa fiche militaire nous indique qu'il ne sait ni lire ni écrire. Il mesure 1m70, qu'il était châtain foncé avec des yeux bleus. On apprends que comme son père et son frère ainé il a pour surnom Charlot. 

  
1876 - 1878

Le 12 janvier 1876, sa soeur Marie-Julie se marie au Monteil. Elle épouse Augustin Faux. François assiste à la noce de sa soeur et accepte d'être son témoin.

Puis le 11 septembre 1878, il accompagne ses parents et son frère ainé André chez Maître Guelle notaire au Puy en Velay pour la signature du contrat de mariage entre André Charbonnier et sa promise Marie-Victoire Boyer. Les jeunes gens se marient ensuite au Monteil le 25 septembre suivant et François est l'un des témoins de son frère.

 



François a fait la connaissance quelques temps plus tôt d'une jeune demoiselle d'un village voisin, Coubon, Marie-Angélique Bellut du hameau de La Terrasse. Née le 2 novembre 1859 à Coubon, elle est la fille de jean André dit Jean Bellut et de Marie Lucie dite Léonie Sanial. Les deux familles autorisent le mariage entre les jeunes gens. 

A nouveau, tout le monde se retrouve chez Maître Guelle pour signer le contrat de mariage qui est fait entre François Charbonnier et Marie-Angélique Bellut.

Les futurs époux adoptent le régime dotal pour leur union. La future épouse apporte en dot tous ses biens présents et à venir et elle reçoit comme preuve de l'affection qu'il a pour elle de son père Jean Bellut la somme de 100 francs qu'il remet au futur époux devant le notaire qui en fait quittance.
De son côte, Jean Charbonnier le père du futur époux fait donation entre vifs et ce en avancement d'hoirie de la somme de 100 francs.
A l'exception de Marie-Angélique qu dit ne savoir signé, François, son père Jean et les parents de la future signent le contrat de mariage.


    
 


Le 8 janvier 1879, entourés de toute leur famille, François Charbonnier et Marie-Angélique se marient au Monteil. Les quatre témoins des époux sont André Charbonnier, Augustin Faux, frère et beau-frère du marié, son oncle et parrain François Delorme et un ami Pierre Roméas.

Une nouvelle étape de leur vie s'ouvre. Nous les suivrons dans une seconde partie.

Sources : Archives de la Haute-Loire
   

SAINT ETIENNE LARDEYROL (43) - 1790 - Acte de Notaire - Cession des droits par Etienne Gras et Marie Lyotard (ancêtres Charbonnier)

Le Puy en Velay - 1790




Le Puy en Velay fin 18ème siècle


Nos ancêtres Etienne GRAS et son épouse Marie Lyotard en ce 4 novembre 1790 quitte leur village de Fay à Saint Germain Laprade et se dirigent malgré le mauvais temps sur Le Puy en Velay.
Ils ont rendez vous chez le notaire, Maître Assezat en son étude.

Ils sont accompagnés de André Lyotard, le frère de Marie.

La campagne autour de Saint Germain Laprade

Devant le notaire Marie Lyotard, avec l'autorisation  de son mari Etienne Gras, signifie qu'elle fait cession et rémission sur les biens laissés par ses parents André Lyotard et son épouse Marie Chanut, en capital et intérêts et du mobilier en faveur de son frère André Lyotard.
Le tout moyennant la somme de 160 livres. André Lyotard paye en monnaie à Etienne Gras, 50 livres.
Le reste sera réglé par André Lyotard par paiement annuel à partir du 1er novembre 1791 sans intérêts ; il réglera à chaque fois une somme de 20 livres.

Etienne Gras et Marie Lyotard sont les parents de Marianne Gras épouse de Jean-André Charbonnier.






  Copie de l'acte notarié du 4 novembre 1790









Sources : archives départementales de la Haute-Loire

SAINT ETIENNE LARDEYROL (Haute-Loire) - 1729 - Bénédiction d'une croix

1729 - Saint Etienne Lardeyrol


Notre ancêtre Guillaume Charbonnier avec sa famille, en bon chrétien participe à la procession qui eu lieu pour la bénédiction de la croix sur le Mont Montchouvet.


La procession réunit de nombreux fidèles venus des paroisses voisines, comme Saint Germain Laprade, Saint Hostien, Rosières, Saint Pierre Eynac. 


Les reliques de Saint Vincent et de Saint Maurice Martin de la légion de Thèbes sont pour l'occasion dans le cortège religieux.


A cette époque, ce sont des moments très importants dans la vie de nos ancêtres dont la religion rythme la vie au fil des saisons.



Sources : Archives départementales de la Haute-Loire

 

  

   

1790 - Saint Etienne Lardeyrol (Haute-Loire) - Quittance de notre aïeul Etienne GRAS pour achat d'une vache (ascendance Charbonnier).

Lorsque l'on recherche dans les archives notariales, on trouve des documents qui racontent le quotidien de nos ancêtres. Cela nous permet "d'habiller" notre généalogie de petits évènements.

C'est le cas avec cette quittance qui fut signé devant Maître Mathieu, notaire royal à Saint Etienne Lardeyrol le 1er décembre 1790.

Etienne Gras, cultivateur au lieu dit de Fayt à Saint Etienne Lardeyrol déclare devoir à Antoine Cayot la somme de 78 livres pour la vente et la délivrance depuis quelques temps d'une vache âgée d'environ 7 ans. On sait que la vache est de poils mélangés. 

Etienne Gras s'engage par cette quittance à payer cette somme d'ici la Toussaint prochaine. Etienne Gras en assurance de la totalité du paiement a hypothéqué tous ses biens.

Quittance faite auprès de Maître Mathieu


 sources : archives départementales de la Haute-Loire

LE PUY en VELAY (Haute-Loire) - 1736 - Mariage Velay / Gevaudan - (Ancêtres branche Charbonnier)

 

1736 - L'hivers s'est abattu sur le Royaume de France du roi Louis XV. Dans la région du Velay, la ville du Puy en Velay est sous la neige ; les hivers sont rigoureux dans ce coin de l'Auvergne. 

Le Puy en Velay dans les années 1730-1750 et le Roi Louis XV

Dans la paroisse de Saint Pierre Latour, l'une des huit paroisses de la ville, en ce 25 janvier 1736 est célébré le mariage de Jacques JACQUET habitant le lieu dit Le Monteil et de Benoite MARCELLIN originaire de Saint Jean la Fouillouse, diocèse de Mende. Les témoins sont Messire Jean-Pierre de Benac, prêtre, Jean Jourde père et Jean Jourde fils ainsi que Barthélémy Jourde.

Acte de mariage JACQUET - MARCELLIN en 1736 

L'époux, Jacques JACQUET est le fils de Benoit, décédé au moment du mariage et de Marguerite Espagnon. Ils habitent le lieu dit Le Monteil rattaché à la paroisse de St Pierre Latour.

Jacques Jacquet fut baptisé le 1 janvier 1709 dans la paroisse de Saint Jean du Puy. Il a pour parrain Pons Jacquet, son oncle et pour marraine Marguerite Aufeuve. Les Jacquet sont implantés depuis plusieurs générations au lieu dit Le Monteil.

 
L'épouse, Benoite MARCELLIN vient d'un petit village du Gévaudan (aujourd'hui Lozère) Saint Jean la Fouillouze. Fille de Claude Marcellin décédé au moment du mariage et de Dauphine Chambon, elle y fut baptisée le 7 février 1711 ; son parrain est Jean Monsigny et sa marraine Demoiselle Benoite De Chabanis.




Par Benoite MARCELLIN nous avons donc des origines issues du Gévaudan. Nous allons étudier les premières générations dans ce chapitre. 



La paroisse de Saint Jean la Fouillouze fait partie du diocèse de Mende. C'est une toute petite paroisse rurale. Nos ancêtres habitaient le lieu dit Le Villaret. 

Saint Jean la Fouillouze, l'église et vue sur le lieu dit Le Cellier 
Les parents de Benoite, Claude Marcellin et Dauphine Chambon se sont mariés fin janvier 1701 à Saint Jean la Fouillouze. Les registres étant manquants nous n'avons pas la date exacte de leur union.

Mais le 13 janvier 1701 devant Maître Jacques Lahondès, notaire au Auron, il signe un contrat de mariage. Claude Marcellin qui exerce le métier de tailleur, est le fils de Guillaume Marcellin laboureur et de Jeanne Adventurier. Ils habitent le lieu dit Le Cellier.
Dauphine ou Delphine Chambon est la fille de Antoine, décédé à la signature du contrat et de Jeanne Rouveyre du lieu dit Le Villaret.
Par ce contrat, Guillaume Marcellin émancipe son fils Claude. Jeanne Rouveyre, la mère de l'épouse donne à sa fille la moitié de ses biens, soit 100 livres, sous réserve d'usufruit sa vie durant.


Contrat de mariage MARCELLIN - CHAMBON

Claude Marcellin et Dauphine Chambon s'installent quelques années dans la paroisse de Saint Bonnet de Montauroux où est née leur fille Anne le 10 novembre 1704.

Puis ils reviennent à St Jean la Fouillouze, au lieu dit Le Villaret, vers 1707 car le 24 août ils y baptisent leur fils Antoine. 

Le 7 février 1711 vient au monde Benoite, notre ancêtre comme nous l'avons vu. Viendront ensuite Antoinette en 1712, Catherine en 1718 et Jacques en 1721.

Le 27 mars 1733, Claude décède à l'âge de 68 ans après avoir reçu les sacrements. Il est inhumé le lendemain dans le tombeau de ses prédécesseurs.


Nous ne savons pas ce que sont devenus les frères et soeurs de Benoite hormis Anne qui en 1744 se marie au Puy en Velay en 1744 avec François PARRON et Antoinette qui se marie en 1733 à Saint Jean la Fouillouze.

Dauphine Chambon, veuve décède à l'Hôtel Dieu au Puy en Velay le 30 octobre 1745. Son acte de décès est mentionné dans les registres de l'Hôtel Dieu mais également dans ceux de Saint Jean la Fouillouze. Ce qui me laisse à penser qu'elle habitait toujours son village natal mais que elle avait peut-être dû se déplacer sur le Puy pour voir ses filles.  


Par le mariage de Benoite Marcellin avec Jacques Jacquet, c'est toute une ascendance qui prend ses racines dans les terres du Gévaudan. 

Grâce aux archives en ligne des notaires, je remonte certaines branches jusqu'en 1510 mais je reviendrais dessus dans des prochains articles.

Car je n'ai pas fini à ce jour de consulter tous les registres des notaires.

Sources : Archives départementales de la Haute-Loire et de la Lozère