LE PUY en VELAY (Haute-Loire) - 1736 - Mariage Velay / Gevaudan - (Ancêtres branche Charbonnier)

 

1736 - L'hivers s'est abattu sur le Royaume de France du roi Louis XV. Dans la région du Velay, la ville du Puy en Velay est sous la neige ; les hivers sont rigoureux dans ce coin de l'Auvergne. 

Le Puy en Velay dans les années 1730-1750 et le Roi Louis XV

Dans la paroisse de Saint Pierre Latour, l'une des huit paroisses de la ville, en ce 25 janvier 1736 est célébré le mariage de Jacques JACQUET habitant le lieu dit Le Monteil et de Benoite MARCELLIN originaire de Saint Jean la Fouillouse, diocèse de Mende. Les témoins sont Messire Jean-Pierre de Benac, prêtre, Jean Jourde père et Jean Jourde fils ainsi que Barthélémy Jourde.

Acte de mariage JACQUET - MARCELLIN en 1736 

L'époux, Jacques JACQUET est le fils de Benoit, décédé au moment du mariage et de Marguerite Espagnon. Ils habitent le lieu dit Le Monteil rattaché à la paroisse de St Pierre Latour.

Jacques Jacquet fut baptisé le 1 janvier 1709 dans la paroisse de Saint Jean du Puy. Il a pour parrain Pons Jacquet, son oncle et pour marraine Marguerite Aufeuve. Les Jacquet sont implantés depuis plusieurs générations au lieu dit Le Monteil.

 
L'épouse, Benoite MARCELLIN vient d'un petit village du Gévaudan (aujourd'hui Lozère) Saint Jean la Fouillouze. Fille de Claude Marcellin décédé au moment du mariage et de Dauphine Chambon, elle y fut baptisée le 7 février 1711 ; son parrain est Jean Monsigny et sa marraine Demoiselle Benoite De Chabanis.




Par Benoite MARCELLIN nous avons donc des origines issues du Gévaudan. Nous allons étudier les premières générations dans ce chapitre. 



La paroisse de Saint Jean la Fouillouze fait partie du diocèse de Mende. C'est une toute petite paroisse rurale. Nos ancêtres habitaient le lieu dit Le Villaret. 

Saint Jean la Fouillouze, l'église et vue sur le lieu dit Le Cellier 
Les parents de Benoite, Claude Marcellin et Dauphine Chambon se sont mariés fin janvier 1701 à Saint Jean la Fouillouze. Les registres étant manquants nous n'avons pas la date exacte de leur union.

Mais le 13 janvier 1701 devant Maître Jacques Lahondès, notaire au Auron, il signe un contrat de mariage. Claude Marcellin qui exerce le métier de tailleur, est le fils de Guillaume Marcellin laboureur et de Jeanne Adventurier. Ils habitent le lieu dit Le Cellier.
Dauphine ou Delphine Chambon est la fille de Antoine, décédé à la signature du contrat et de Jeanne Rouveyre du lieu dit Le Villaret.
Par ce contrat, Guillaume Marcellin émancipe son fils Claude. Jeanne Rouveyre, la mère de l'épouse donne à sa fille la moitié de ses biens, soit 100 livres, sous réserve d'usufruit sa vie durant.


Contrat de mariage MARCELLIN - CHAMBON

Claude Marcellin et Dauphine Chambon s'installent quelques années dans la paroisse de Saint Bonnet de Montauroux où est née leur fille Anne le 10 novembre 1704.

Puis ils reviennent à St Jean la Fouillouze, au lieu dit Le Villaret, vers 1707 car le 24 août ils y baptisent leur fils Antoine. 

Le 7 février 1711 vient au monde Benoite, notre ancêtre comme nous l'avons vu. Viendront ensuite Antoinette en 1712, Catherine en 1718 et Jacques en 1721.

Le 27 mars 1733, Claude décède à l'âge de 68 ans après avoir reçu les sacrements. Il est inhumé le lendemain dans le tombeau de ses prédécesseurs.


Nous ne savons pas ce que sont devenus les frères et soeurs de Benoite hormis Anne qui en 1744 se marie au Puy en Velay en 1744 avec François PARRON et Antoinette qui se marie en 1733 à Saint Jean la Fouillouze.

Dauphine Chambon, veuve décède à l'Hôtel Dieu au Puy en Velay le 30 octobre 1745. Son acte de décès est mentionné dans les registres de l'Hôtel Dieu mais également dans ceux de Saint Jean la Fouillouze. Ce qui me laisse à penser qu'elle habitait toujours son village natal mais que elle avait peut-être dû se déplacer sur le Puy pour voir ses filles.  


Par le mariage de Benoite Marcellin avec Jacques Jacquet, c'est toute une ascendance qui prend ses racines dans les terres du Gévaudan. 

Grâce aux archives en ligne des notaires, je remonte certaines branches jusqu'en 1510 mais je reviendrais dessus dans des prochains articles.

Car je n'ai pas fini à ce jour de consulter tous les registres des notaires.

Sources : Archives départementales de la Haute-Loire et de la Lozère

Aucun commentaire: