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1751 - MOULINS (Allier) - Mariages pour fêter une naissance royale - Jean MULET et Jean DERIS (Ascendance Nicolas)

Château de Versailles

Le Dauphin Louis de France et son épouse marie Josèphe de Saxe

Le 13 septembre 1751 au Château de Versailles, la Dauphine Marie-Josèphe de Saxe épouse du Dauphin Louis de France (fils du Roi Louis XV) met au monde un fils Louis Joseph Xavier François.

C'est la liesse dans tout le royaume de France car c'est le nouvel héritier du Royaume après son père. Il sera titré Duc de Bourgogne à sa naissance.

Pour fêter cette naissance partout dans les villes s'organise des réjouissances.


Dans l'ancienne capitale des duc de Bourbons, à Moulins, la ville décide pour célébrer la naissance du Dauphin de célébrer des mariages en dotant les futures épouses. Ils seront au nombre de 13 unions.






Parmi les 13 mariages célébrés le 23 novembre 1751,le cousin germain de notre aïeul Jean PIQUET (1714-1758), Jean MULET qui épouse Marie DOUHANS et l'oncle du dit Jean PIQUET, Jean DERIS qui veuf épouse Anne LUSTRIA.



   



Mariage de Jean MULET et de Jean DERIS







L'enfant royal qui est célébré par ces dotations, suite à une chute de cheval à l'âge de 9 ans, provoque une tumeur nommée la tuberculose osseuse. Il meurt dans des douleurs atroces le 22 mars 1761.

Trois de ses frères régneront sur le Royaume de France, Louis XVI puis Louis XVIII et enfin Charles X.

Sources : Archives départementales de l'Allier  

MOULINS (Allier) - Pierre NICOLAS et Gabrielle FUGIER mes arrières arrières grands-parents - 2ème partie - Le jeune couple

Dans cette deuxième partie, je vais retracer le parcours de Pierre et Gabrielle jusqu'à la fin du XIXème.

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1876 - Sous le ciel bourbonnais, la vie de deux jeunes moulinois va se trouver changer pour toujours.

Moulins vers 1875-1880


C'est l'été, le soleil inonde la ville de Moulins. Pierre Nicolas, fraichement revenu du service militaire part rejoindre une jeune demoiselle de son quartier, le Faubourg Chaveau, Gabrielle Fugier.

Le charme de la jeune fille opère sur le jeune homme. Comment se sont-ils rencontrés et quand ? Mais étant voisins la rencontre a dû être facile, mais l'histoire ne le dit pas. 

Mais entre eux l'amour est au rendez vous et ils se laissent conter aux charmes de ce beau sentiment.




De ce bel été, naîtra le 15 mai 1877 un enfant.     

Dans l'après midi du 15 à deux heures du soir, aidé par la sage femme Madame Perret, Gabrielle Fugier met au monde une fille au domicile de son père Pierre Fugier. C'est ce dernier accompagné de son beau-frère Nicolas Petit qui fera la déclaration de sa petite fille à la mairie de Moulins le lendemain.

La nouvelle née reçoit le prénom de Marie et elle est déclarée sous le nom de sa mère Fugier. Une anecdote familiale relate qu'on lui donna le prénom de la Vierge Marie pour conjurer le sort de sa naissance naturelle (anecdote que je tiens de ma grand-mère).  


Marie Fugier est baptisée cinq jours plus tard à la Cathédrale Notre Dame de Moulins, le 20 mai 1877.

Sa marraine est sa grande tante maternelle Marie Suet épouse de Jean Petit et son parrain son grand oncle maternel Nicolas Petit.



Le 11 juin Gabrielle Fugier accompagnée de son père Pierre Fugier et de son oncle Nicolas Petit se rends à l'état civl de Moulins pour reconnaître l'enfant.

Les deux familles, Nicolas et Fugier se mettent d'accord et les jeunes parents se fiancent. Le 21 octobre 1877, les bans sont publiés en mairie de Moulins.

17 novembre 1877, le temps est brumeux au vue du bulletin publié par la presse. Mais en ce samedi matin Pierre Nicolas et Gabrielle Fugier se disent oui devant l'adjoint au maire Benjamin Millet. Et ils déclarent reconnaître et légitimer leur fille Marie qui prends désormais le nom de Marie Nicolas.

Les témoins sont pour Pierre, son oncle Pierre Noël et son beau-frère Jean Rondepierre et pour Gabrielle, ses oncles Jean Petit et Nicolas Petit. 

Le jeune couple s'installe dans le faubourg Chaveau où Pierre exerce le métier de cultivateur jardinier.

Mais Pierre a dû faire une demande d'emploi auprès de la mairie pour l'octroi. Car en 1878, il est proposé comme futur "gabelou" (nom donné au employé de l'octroi).

Le 22 décembre 1878, le préposé en chef de l'octroi retient la candidature de Pierre.

Petite question : qu'est-ce que l'octroi ?
Les octrois étaient des impôts que les communes étaient autorisées à percevoir sur certains objets destinés à la consommation locale pour faire face à leurs dépenses. Les octrois étaient par leur vrai nature, de véritables contributions indirectes, perçues au profit des communes au d'être perçues par l'Etat.
Les bureaux d'octroi se trouvaient donc aux entrées principales de la ville. 


Puis le 20 mars 1879, sa candidature est acceptée. Il est proposé comme ambulant (ou surveillant) de 4ème classe.


 

Finalement, il rentre à l'octroi le 3 avril 1879.


Le 7 mai 1879, Pierre et Gabrielle retrouvent les parents de cette dernière, Pierre Fugier et Gabrielle Petit chez Maître De Tulle, notaire à Moulins.
Ils vendent la maison acquise en 1859 au 20 faubourg Sainte Catherine (voir première partie) à Mr et Mme Charles pour la somme de 4 300 francs.









Le 29 mai 1880 petite promotion pour Pierre qui passe surveillant de 3ème classe suite à l'appréciation de son préposé qui dit de lui qu'il est un employé sérieux. 

Alors qu'un futur bonheur se profile à l'horizon, Pierre part faire une période d'exercices militaire du 21 août au 17 septembre au 38ème régiment d'infanterie. 

Suite dans la 3ème partie.

Sources : archives municipales de Moulins
          archives départementales de l'Allier    

MOULINS - 1884 - Consentement de mariage pour Jacques NOEL et Elise PARENT

 1884 - MOULINS

A la mairie de Moulins en ce 13 janvier 1884, on vient d'afficher les publications de mariage. On y apprends qu'il y a promesse de mariage entre Jacques NOEL et Elise PARENT.  La deuxième publication sera fait le 20 janvier suivant.


Publication des bans mairie de Moulins


Entre temps, le 13 janvier, Pierre Noël et Elisabeth Messogeon, parents de Jacques Noël se présentent dans l'étude de Maître Sarrazin, notaire à Moulins. Ils viennent donner leur consentement au mariage de leur fils avec la demoiselle Elise Parent car ils seront absents le jour du mariage. Nous ne connaissons pas la raison de cette absence, sûrement dû à leur âge.


Consentement de mariage

Pierre Noël, jardinier et Elisabeth Messogeon habitent 6 rue des Champs dans le quartier Chaveau.

Jacques Noël et Elise Parent



Après avoir signé un contrat de mariage chez Maître Sarrazin le 7 février 1884, Jacques Noël épouse Elise Parent à la mairie de Moulins le 9 février 1884. Ses cousins Jean Rondepierre et Pierre Nicolas, notre aïeul, seront ses témoins.

Mairie de Moulins
 



Acte de mariage NOEL-PARENT et signatures des époux et des témoins






Sources : Archives départementales de l'Allier

Saulcet (Allier) - 1736 - Naissance prématurée de Jeanne Catillot (ascendant de la famille Nicolas)

Marie Leszczynska


A Versailles, la Reine Marie Leszczynska épouse du Roi Louis XV en ce printemps 1736 attend d'un jour ou l'autre la naissance de son neuvième enfant. 

Carte du Bourbonnais

Loin des ors de la cour, en Bourbonnais, Marguerite Chillot attend elle aussi la naissance de son sixième enfant. Mariée depuis le 8 janvier 1726 à Charles Catillot, boucher de la paroisse de Bransat, elle est la belle soeur de notre aïeule Antoinette Catillot épouse de Gabriel Roux.

Charles et Marguerite ont déjà eu 5 enfants, Antoinette (1727-1732), Jeanne (1728-) Marie (1730-1730), Jean (1732-1741) et Gilbert Pourçain (1733-)

Bransat


En ce mois de mai 1736, Marguerite est partie à St Pourçain sur Sioule, même si sa grossesse est bien avancée. C'est un long chemin depuis sa paroisse de Bransat.

Alors qu'elle rentre sur Bransat, dans la matinée Marguerite est prise de douleurs. Elle est sur le point d'accoucher. 

De St Pourçain à Bransat

Elle se trouve au lieu dit Vanteuil sur la paroisse de Saulcet. Ne pouvant plus avancer vue son état, elle s'arrête chez le cabaretier Nicolas Bassat. A midi, elle y mit au monde une fille qui sera prénommé Jeanne.

L'enfant sera baptisé le même jour par le curé de Saulcet Gabriel Delacodre.


Sources : archives départementales de l'Allier

MOULINS (Allier) - Pierre NICOLAS et Gabrielle FUGIER mes arrières arrières grands-parents -1ère partie : l'enfance.

Je vais retracer en plusieurs parties le portrait de mes arrières arrières grands-parents Pierre Nicolas et son épouse Gabrielle Fugier.

1ère partie - Leurs parents


1 - Fiacre Nicolas et Anne Piquet, les parents de Pierre Nicolas sont originaires de Moulins (voir mes articles sur la descendance Noël-Nicolas pour plus de renseignements).

Ils se sont mariés le 26 août 1851 à la mairie de Moulins. Fiacre Nicolas est jardinier et ils habitent le quartier du Faubourg Chaveau. Ils sont tous les deux natifs de ce quartier où ils ont grandit entouré de leur frères et soeurs.







2 - Pierre Fugier et Gabrielle Petit, les parents de Gabrielle Fugier se sont mariés à Moulins le 31 août 1847. Pierre Fugier est natif de Bransat et Gabrielle Petit d'Yzeure.

Pierre Fugier a une soeur Antoinette épouse Chavenon qui vivra sur Bransat.

Gabrielle Petit a 2 frères, Nicolas et Jean Petit qui auront une nombreuse descendance et une soeur Henriette qui restera célibataire ; Ils vivront tous sur Yzeure. 

Au moment de son mariage Pierre Fugier est cultivateur à Avermes.



   


2ème partie - L'enfance

1 - Pierre Nicolas

Pierre Nicolas est né au domicile de ses parents faubourg Chaveau le 4 juillet 1853 à six heures du soir. 

Le lendemain, le 5 à 10 heures du matin, son père Fiacre Nicolas accompagné de Noël Nicolas grand-père de l'enfant et de François Averot ami du père fait la déclaration à la mairie de Moulins.

Pierre a déjà une soeur Anne-Louise qui est née le 26 juin 1851 à Moulins.





Moulins vers 1850


Le 11 juillet, Pierre Nicolas est baptisé en l'église Notre Dame de Moulins (qui n'est pas encore une cathédrale). 

Son parrain est son oncle Pierre Noël, frère de son père et sa marraine Marie Piquet, soeur de sa mère.

Le 13 novembre 1856, la famille va s'agrandir avec la naissance du petit frère de Pierre, Jacques Nicolas. Hélas, le 1er août 1857 ce petit frère décède.

Eglise Notre Dame de Moulins (avant qu'elle soit cathédrale)


Pierre Nicolas sera peut-être bercé dans son enfance par le récit de ses grands-pères Noël Nicolas et André Piquet qui ont tous les deux combattus dans le même régiment sous le Premier Empire. Ils seront présents à la bataille de Friedland en 1807 où André Piquet sera blessé et amputé d'une partie d'un pied.

Mais il n'aura peu de temps pour connaître son grand-père André Piquet qui décède paralysé à son domicile le 5 août 1857. Il aura sûrement plus de contacts avec son autre grand-père Noël Nicolas qui décède le 3 juin 1863. Puis le 25 septembre 1867 c'est au tour de sa grand-mère maternelle Anne Bériot épouse Piquet de partir. 

A t-il entendu parler de l'histoire de cette grand-mère vers 1815 ? Alors que sur Moulins se trouvaient des soldats de l'armée russe suite à la chute de Napoléon Ier, 2 ou 3 russes cantonnaient chez André et Anne. André Piquet s'aperçut qu'ils avaient des vus sur sa jeune épouse. Mais ayant appris quelques mots de russes lors de sa campagne de Friedland, il s'opposa à eux avec ce qu'il savait de leur langue, il prit avec les pincettes de la cheminée le bonnet du plus hardis et le jeta dans l'âcre avec les paroles et les menaces appropriées. (anecdote reçue via le Journal de Pierre Merle, un cousin de la famille Piquet). 

Pierre dû aller à l'école car il saura lire, écrire et compter, ce qui lui sera très utile dans l'avenir.

L'enfance de Pierre se passe au quartier Chaveau où il retrouve ses nombreux cousins qui sont tous ses voisins.

Le 28 novembre 1871, il assiste au mariage de sa soeur Anne-Louise qui épouse Jean RONDEPIERRE à Moulins. Les témoins de sa soeur sont leurs oncles Charles Nicolas, Jean Pélissier époux de Elisabeth Piquet et Pierre Piquet et leur cousin Claude Pélissier.

Le 17 août 1872, nait sa première nièce Marie Rondepierre qui sera baptisée le même jour. C'est Fiacre Nicolas, le père de Pierre qui est le parrain de sa petite-fille.

En 1873, comme tous les jeunes hommes de sa classe, il se présente au tirage au sort. Il tire le numéro 75 ; le voilà bon pour le service militaire.

Il sera affecté au 38ème régiment d'infanterie où il arrive le 15 janvier 1875. Grâce à sa fiche matricule, nous apprenons qu'il mesure 1m66, qu'il est blond et possède des yeux bleus, que son front est large et que son visage est ovale.

Pendant ce temps à Moulins sa soeur Anne-Louise met au monde sa deuxième fille Anne Rondepierre le 26 mai 1875. C'est la mère de Pierre et Anne-Louise, Anne Piquet épouse Nicolas qui est la marraine de cette nouvelle nièce.

Libéré du servie militaire Pierre rentre à Moulins ; il sera présent pour aider sa soeur et son beau-frère à surmonter leur chagrin, suite au décès de leur petite Anne qui meurt le 1er septembre 1876 à 15 mois.

Mais un bonheur va venir atténuer ce chagrin pour Pierre, car 1876 va être une année qui va changer sa vie.      


 2 - Gabrielle Fugier

Gabrielle Fugier est née au domicile de ses parents aux Hauts Barrieux sur la commune d'Yzeure, le 14 juillet 1856 à onze heures du matin. 

C'est le lendemain, le 15 à 8 heures du soir qu'il ira faire la déclaration à la mairie. Il est accompagné de son beau-père Jean Petit et d'un ami Claude Dodat.  





Gabrielle est le troisième enfant du couple. En effet Pierre Fugier et Gabrielle Petit ont déjà eu deux filles. 

L'ainée prénommée également Gabrielle est née le 8 décembre 1850 à Yzeure, mais décède le 23 août 1855 à Yzeure. Puis ensuite viendra Suzanne qui vient au monde le 20 juin 1854 et qui meurt le 12 juillet 1854. Ce qui fait que notre aïeule restera le seul enfant vivant du couple.  

Yzeure 


Gabrielle sera baptisée le 20 juillet dans l'église d'Yzeure. Son parrain sera Thomas Joseph Génovès un ami de son père et sa marraine Gabrielle Berthelet l'épouse du parrain.


Le 1er février 1859, les parents de Gabrielle se retrouvent dans l'étude de Maître Robin, notaire à Moulins avec Joseph Thomas Génovès. 
En effet, ce dernier au vue de l'affection qu'il porte à sa filleule Gabrielle, lui lègue la somme de 1 000 francs qu'il remet entre les mains de Pierre Fugier en bonne monnaie. Pierre Fugier devra remettre à sa fille cette donation le jour de sa majorité ou le jour de son établissement par mariage.  

Acte de donation fait chez Maître Robin

Le même jour, Pierre Fugier et son épouse décide d'acheter une maison au 20 faubourg Sainte Catherine à Moulins en leur nom mais surtout au nom de leur fille Gabrielle, sûrement avec l'argent que cette dernière a eu de son parrain.

Le 6 septembre 1863, en l'église d'Yzeure, avec ses parents elle est présente au baptême de sa cousine Gabrielle Petit, fille de son oncle Nicolas Petit et de Marie-Elisabeth Verrot car elle est la marraine de l'enfant. 

Le 25 juillet 1865, sa mère Gabrielle est la marraine de Gabrielle Petit,  fille de son oncle Jean Petit et de Marie Suet.  

Alors que Gabrielle a une dizaine d'année, le 5 septembre 1865, sa grand-mère maternelle Suzanne dite Anne Lépaud épouse Petit décède à Moulins dans son domicile rue Chaveau. 

Puis le 21 mai 1870 c'est sa grand-mère paternelle Marie Chevrier épouse de Pierre  Fugier qui décède à l'hôpital général de Moulins à l'âge de 84 ans.

Le 27 octobre 1871, c'est son grand-père maternel qui décède, lui aussi à l'hôpital général de Moulins où il était rentré quelques heures avant.

Le 26 juin 1873, une nouvelle cousine voit le jour chez son oncle Nicolas Petit, Marie-Antoinette et le 20 mai 1875 toujours chez son oncle Nicolas, arrive Marie-Gabrielle.

Mais pour Gabrielle le destin est en marche et bientôt sa vie va être changer pour toujours.


Nous verrons ça dans la deuxième partie

sources : archives de l'Allier 

          journal de Pierre Merle