Dans cette deuxième partie, je vais retracer le parcours de Pierre et Gabrielle jusqu'à la fin du XIXème.
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1876 - Sous le ciel bourbonnais, la vie de deux jeunes moulinois va se trouver changer pour toujours.
C'est l'été, le soleil inonde la ville de Moulins. Pierre Nicolas, fraichement revenu du service militaire part rejoindre une jeune demoiselle de son quartier, le Faubourg Chaveau, Gabrielle Fugier.
Le charme de la jeune fille opère sur le jeune homme. Comment se sont-ils rencontrés et quand ? Mais étant voisins la rencontre a dû être facile, mais l'histoire ne le dit pas.
Mais entre eux l'amour est au rendez vous et ils se laissent conter aux charmes de ce beau sentiment.
De ce bel été, naîtra le 15 mai 1877 un enfant.
Dans l'après midi du 15 à deux heures du soir, aidé par la sage femme Madame Perret, Gabrielle Fugier met au monde une fille au domicile de son père Pierre Fugier. C'est ce dernier accompagné de son beau-frère Nicolas Petit qui fera la déclaration de sa petite fille à la mairie de Moulins le lendemain.La nouvelle née reçoit le prénom de Marie et elle est déclarée sous le nom de sa mère Fugier. Une anecdote familiale relate qu'on lui donna le prénom de la Vierge Marie pour conjurer le sort de sa naissance naturelle (anecdote que je tiens de ma grand-mère).
Sa marraine est sa grande tante maternelle Marie Suet épouse de Jean Petit et son parrain son grand oncle maternel Nicolas Petit.
Le 11 juin Gabrielle Fugier accompagnée de son père Pierre Fugier et de son oncle Nicolas Petit se rends à l'état civl de Moulins pour reconnaître l'enfant.
Les deux familles, Nicolas et Fugier se mettent d'accord et les jeunes parents se fiancent. Le 21 octobre 1877, les bans sont publiés en mairie de Moulins.
17 novembre 1877, le temps est brumeux au vue du bulletin publié par la presse. Mais en ce samedi matin Pierre Nicolas et Gabrielle Fugier se disent oui devant l'adjoint au maire Benjamin Millet. Et ils déclarent reconnaître et légitimer leur fille Marie qui prends désormais le nom de Marie Nicolas.
Les témoins sont pour Pierre, son oncle Pierre Noël et son beau-frère Jean Rondepierre et pour Gabrielle, ses oncles Jean Petit et Nicolas Petit.

Puis le 20 mars 1879, sa candidature est acceptée. Il est proposé comme ambulant (ou surveillant) de 4ème classe.

Finalement, il rentre à l'octroi le 3 avril 1879.

Suite dans la 3ème partie.
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