Généalogiquement Vôtre: Histoire de nos communes

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CHADRON (Haute-Loire) - Berceau de la famille PAGES (ascendance Charbonnier-André)

Dans ce nouvel article, nous allons poser nos valises dans un petit village du Velay qui se trouve à quelques kilomètres du Puy en Velay, Chadron.

Nous savons qu'au XIème siècle, Chadron était un prieuré qui dépendait de l'abbaye du Monastier car il est mentionné dans le cartulaire de Saint Chaffre qui date de cette époque.

Le climat étant plus agréable que celui du Monastier, les moines avaient fait de Chadron leur station de cure où ils venaient se reposer etétudier.

Malheureusement il ne reste rien de ce prieuré car en 1580 un immense incendie le détruisit ainsi que toutes les maisons du bourg.

L'église actuelle date de des années 1880 car l'ancienne église délabrée fut détruite.

Le village de Chadron est traversé par La Gazeille qui se jette dans la Loire qui passe aussi à Chadron.

La Gazeille et la Loire à Chadron

C'est dans cette paroisse que nous retrouvons les premiers actes de nos ancêtres PAGES. Ils habitaient le hameau d'Onzillon qui possédait à cette époque son église.

Les registres paroissiaux qui sont parvenus jusqu'à nous ne commencent qu'en 1736.

1ère page des registres paroissiaux de Chadron

Acte de décès de Jean PAGES en 1740

Jean PAGES dit Laumet notre aïeul y est décédé à l'âge d'environ 80 ans le 27 février 1740.

Nous ne connaissons pas le nom de son épouse. Il a eu au moins un fils également prénommé Jean et peut-être une fille Antoinette.

Son fils Jean, qui porte également le surnom de Laumet, est l'époux de Louise Falcon ; il est né vers 1682 sous le Roi Louis XIV et il meurt le 27 août 1752 au lieu dit d'Onzillon.

C'est de ce couple que nous descendons. Par leur fille Isabeau PAGES (vers 1726-1771) qui épouse Louis VINCENT (1724-1771) et aussi de leur fils Jean-Pierre (vers 1727-1807) qui épouse en troisième noces Marie-Anne MALARTRE (1737-1812).

Par le couple PAGES-MALARTRE nous cousinons avec le Frère Victorin-Nymphas PAGES, missionnaire, enseignant à Cuba qui aida les réfugiés cubains qui ont fuit le régime communiste de Cuba. Il a été déclaré Vénérable en 2019 par le Pape François.

Acte de mariage PAGES - MALARTRE

Le village a bien sûr beaucoup changé depuis ce XVIIIème siècle mais le paysage est celui que nos aïeux ont vus.

sources : archives départementales de la Haute-Loire

LE PERIER (Isère)

Nous allons voyager un peu et nous envoler pour l'Isère, dans un tout petit village qui se nomme Le Périer.

C'est le village où l'on retrouve nos ancêtres ANDRE dès le XVIème siècle. A cette époque, Le Périer faisait partie de la province du Dauphiné.

Le village sur trouve sur la route du col d'Ornon, est traversé par Le Tourot affluent de La Malsanne.

Peuplé de plusieurs petits hameaux, la vie était très rude surtout en hivers.

C'est de la vie que notre ancêtre Jacques ANDRE, marchand partira et ira habité en Ardèche vers 1680.

Premier acte sur la paroisse du Périer où l'on peut lire le nom de nos ancêtres. Il s'agit du mariage le 15 août 1567 de Pierre ANDRIOU (André) avec Magdeleine Valette.

Nous sommes sous le règne du roi Charles IX et la régence de Catherine de Médicis lors des Guerres de Religions.

L'église actuelle n'est pas celle que nos ancêtres ont connus car elle date de 1875.

LAUSSONNE (Haute-Loire)

LAUSSONNE

Cette commune du Velay à quelques kilomètres du Puy en Velay est le berceau d'une partie de notre ascendance. Les registres paroissiaux qui nous sont parvenus, ne commencent qu'en 1700.

Acte de baptême de Anne-Marie MALOSSE en 1701, première ancêtre retrouvée à Laussonne

Le nom de Laussonne viendrait de l'auvergnat "loussoun" qui signifie petit lac (diminutif du latin laus qui veut dire lac). Il y a à l'ouest de la commune un lieu dit nommé Lac.

Ou deuxième hypothèse du latin "Laussonus" (qui vient de Laus, la louange et de "sonus" le son) soit le son de la louange. La proximité de l'abbaye du Monastier présente depuis le VIIème pourrait expliquer ce nom.

La commune depuis longtemps compte beaucoup de hameaux dont l'un des principaux est Le Besset.

Laussonne est traversé par le ruisseau du même nom qui prend sa source à l'orée du bois des Barthes à

1 140 m d'altitude. Il recueille les eaux d'autres petits ruisseaux, le Fraisse, La Tourette, le Condal et la Freydeyre.

L'église de Laussonne, Saint-Pierre-aux-liens, apparaît pour la première fois en l'an 857 dans le cartulaire de l'abbaye du Monastier sous le nom de "Terra Lapsonna".

En 1080, le monastère de Saint Chaffre administre les terres de Laussonne par l'intermédiaire d'un prieuré, ne comptant pas plus de trois moines.

Eglise d'origine romane, elle fut agrandie à l'époque gothique et dotée au XVIIIème siècle d'un clocher et d'un porche vers 1713.

En 1789, comme beaucoup d'églises, celle de Laussonne fut pillée, ses linges et ses ornements burlés. Le clocher fut décapité et quatre de ses cinq cloches furent emportées.

A l'origine elle était constituée d'une abside et d'une nef ; à l'époque gothique on rajoutera des chapelles latérales. En 1840, l'église fait l'objet d'un projet d'agrandissement. On démolie l'abside jusqu'à la nef et on agrandie son transept avec remploie des pierres et colonnes de l'abside.

Laussonne voue une dévotion plus particulière à Saint Florent qui fut évêque d'Orange. En 509, lors de la prise d'Orange par les Ostrogoths, l'évêque est déporté en Italie. Il est relâché grâce à l'intervention de l'évêque Césaire d'Arles car il aurait soigné et guéri la fille d'un Seigneur des lieux. De retour dans sa ville d'Orange il y meurt entre 525 et 527. Ce n'est beaucoup plus tard que le roi Charles VII transfère les reliques de Saint Florent à la Cathédrale du Puy en Velay. Après 1600, une partie des reliques de Saint Florent sont déposées dans l'église de Laussonne à la demande du seigneur des lieux.

Pendant la Révolution, les reliques seront cachées à l'extérieur du village.

Une croix de pierre du XVIIème et un oratoire édifié au dessus d'une fontaine , qui passait pour être miraculeuse, marquent l'emplacement de la cachette sur le Mont Saint-Florent.

MEILHARDS (Corrèze)

1728 - Meilhards fait partie du Limousin, et c'est dans cette paroisse que le 13 janvier 1728 se marie Louis DECOUX parfois DECOL avec Radegonde BONNET, les plus anciens ancêtres retrouvés dans la généalogie maternelle de mes enfants.

Acte de mariage DECOUX - BONNET - 1728

Meilhards limitrophe du département de la Haute-Vienne est situés aux portes du parc naturel des Monédières.

Meilhards est arrosée par le Bradascou et son affluent Ganaveix qui prend sa source dans la commune.

Source du Ganaveix

Au Vème siècle avant J.C., les Gaulois lémovices exploitent des mines d'or situés dans le nord de la commune. Cette exploitation a été arrêtée avec la conquête romaine.

La paroisse de Meilhards sous l'ancien régime était importante. On sait par un recensement effectué en 1793 qu'elle comptait 1 201 habitants.

L'église Saint Yrieix date du XIVème siècle et elle a dû subir pendant les guerres franco anglaises au Moyen Age des dégâts importants.

Eglise Saint Yrieix

Meilhards possède également la chapelle Sainte Radegonde qui fut construite vers la source miraculeuse qui était réputée guérir des rhumatismes et de plusieurs "mauvais mal".

Radegonde épouse de Clothaire Ier

La chapelle a été construite pour christianiser ce culte païen. La légende dit que la reine de France Radegonde y aurait séjourné vers l'an 560.

Chapelle et source Sainte Radegonde

Jusqu'à la seconde guerre mondiale, des foules immenses venant parfois de très loin; se pressaient les trois premiers dimanches de septembre vers la chapelle et buvait l'eau de la source ou que l'on emportait avec soi après avoir lancé quelques pièces dans la fontaine.

VALCIVIERES (Puy de Dôme)

1853 - CUSSET -

Le 5 juillet 1853 à Cusset, commune touchant Vichy, dans l'Allier, se marient nos ancêtres Gilbert DACHER et Marie-Anne GOUNY.

Par ce mariage et les ancêtres de la future mariée, nous avons des origines sur l'Auvergne et le Puy de Dôme. En effet, Marie-Anne Gouny fille d'Antoine Gouny et de Marguerite Bernard est née dans un petit village de l'Ambertois, Valcivières.

Nous allons donc prendre la direction de Valcivières.

Acte de mariage DACHER - GOUNY

VALCIVIERES

Valcivières, aujourd'hui petite commune du Puy de Dôme compte peu d'habitants ; en 2021 était recensés 221 Cheveyrands (noms des habitants).

En 1793, on dénombrait 1 508 personnes dans cette commune.

Situé dans le cirque de Valcivières, elle a pour voisine les communes de Job, Saint Anthème, Saint Martin des Olmes, Grandit et Ambert.

Elle compte un très grand nombre de hameaux tel que l'Artaudie, Le Bégonin, la Bernardie, la Boissadie, les Chataignier, la Chevaleyre, la Farge, les Gourbeyres, Thiorelette, la Visseyre, .... ect.

Beaucoup de ces noms de hameaux sont également ceux des noms de familles que l'on retrouve sur Valvicières, comme les familles Chevaleyre, Chastaignier, Boissadie, Artaud, Bernard, Gourbeyre.

Sous l'Ancien Régime, on retrouvait énormément de moulins comme le Moulin de la Bernardie, le Moulin de l'Agen, le Moulin de Beny.

Cette région est le lieu des papetiers qui fabriquaient du papier ; sa renommée est importante au XVIIIème siècle au point que l'Encyplodépie d'Alambert fut imprimée par du papier fabriqué dans cette région.

Grâce à Marie-Anne Gouny, nous avons donc des ancêtres papetiers comme les Gourbeyre et les Chevaleyre qui furent Maître Papetier à Valcivières ou les Artaud dès les années 1580.

Lorsque l'on consulte les registres paroissiaux, on ne compte plus les familles du même nom, Gouny, Arnaud, Artaud, Gourbeyre, Chevelayre. Toutes sont cousines et les mariages entre cousins sont nombreux. Nous pouvons donc descendre 3 à 4 fois du même couple d'ancêtres.

Cette région est également le berceau d'ancêtres de personnalités tel que Florence Artaud, Muriel Robin, l'historien Pierre de Nolhac, Giscard d'Estaing, les Frères Montgolfier, Blaise Pascal ....

Sources : archives départementales du Puy de Dôme.

LAMONGERIE (Corrèze)

Nous allons nous envoler maintenant dans le Limousin, dans une petite commune de la Corrèze, Lamongerie. Ce petit village est le berceau des ancêtres maternels de mes enfants et en autre le village natal de leur grand-parent maternel.

Lamongerie dont les habitants s'appellent les Monjarios est arrosée par deux affluents du Bradascou, le Ganaveix et le ruisseau des Forges.

Le Ganaveix

Au Moyen Age, un prieuré de femmes étaient installés sur la paroisse. Il dépendait de l'abbaye de la Règle à Limoges ainsi qu'un petit couvent de l'ordre de Grandmont.

Eglise Saint Martial