LAUSSONNE
Cette commune du Velay à quelques kilomètres du Puy en Velay est le berceau d'une partie de notre ascendance. Les registres paroissiaux qui nous sont parvenus, ne commencent qu'en 1700.
Acte de baptême de Anne-Marie MALOSSE en 1701, première ancêtre retrouvée à Laussonne

Le nom de Laussonne viendrait de l'auvergnat "
loussoun" qui signifie petit lac (diminutif du latin
laus qui veut dire lac). Il y a à l'ouest de la commune un lieu dit nommé Lac.
Ou deuxième hypothèse du latin "Laussonus" (qui vient de Laus, la louange et de "sonus" le son) soit le son de la louange. La proximité de l'abbaye du Monastier présente depuis le VIIème pourrait expliquer ce nom.
La commune depuis longtemps compte beaucoup de hameaux dont l'un des principaux est Le Besset.
Laussonne est traversé par le ruisseau du même nom qui prend sa source à l'orée du bois des Barthes à
1 140 m d'altitude. Il recueille les eaux d'autres petits ruisseaux, le Fraisse, La Tourette, le Condal et la Freydeyre.
L'église de Laussonne, Saint-Pierre-aux-liens, apparaît pour la première fois en l'an 857 dans le cartulaire de l'abbaye du Monastier sous le nom de "Terra Lapsonna".
En 1080, le monastère de Saint Chaffre administre les terres de Laussonne par l'intermédiaire d'un prieuré, ne comptant pas plus de trois moines.
Eglise d'origine romane, elle fut agrandie à l'époque gothique et dotée au XVIIIème siècle d'un clocher et d'un porche vers 1713.
En 1789, comme beaucoup d'églises, celle de Laussonne fut pillée, ses linges et ses ornements burlés. Le clocher fut décapité et quatre de ses cinq cloches furent emportées.
A l'origine elle était constituée d'une abside et d'une nef ; à l'époque gothique on rajoutera des chapelles latérales. En 1840, l'église fait l'objet d'un projet d'agrandissement. On démolie l'abside jusqu'à la nef et on agrandie son transept avec remploie des pierres et colonnes de l'abside.

Laussonne voue une dévotion plus particulière à Saint Florent qui fut évêque d'Orange. En 509, lors de la prise d'Orange par les Ostrogoths, l'évêque est déporté en Italie. Il est relâché grâce à l'intervention de l'évêque Césaire d'Arles car il aurait soigné et guéri la fille d'un Seigneur des lieux. De retour dans sa ville d'Orange il y meurt entre 525 et 527. Ce n'est beaucoup plus tard que le roi Charles VII transfère les reliques de Saint Florent à la Cathédrale du Puy en Velay. Après 1600, une partie des reliques de Saint Florent sont déposées dans l'église de Laussonne à la demande du seigneur des lieux.
Pendant la Révolution, les reliques seront cachées à l'extérieur du village.
Une croix de pierre du XVIIème et un oratoire édifié au dessus d'une fontaine , qui passait pour être miraculeuse, marquent l'emplacement de la cachette sur le Mont Saint-Florent.
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