Généalogie des CHARBONNIER - 7ème partie - François CHARBONNIER (1854-1925) - 1ère partie 1854-1879

 Dans cette 7ème partie, nous allons retrouver notre aïeul François CHARBONNIER.



François CHARBONNIER est l'un des nombreux enfants de Jean Charbonnier et de Catherine Delorme.

C'est le premier ancêtre Charbonnier qui naît au Monteil. 

Alors que l'été déploie sa chaleur sur la campagne du Velay, au Monteil Catherine Delorme met au monde un nouveau fils à 7 heures du matin en ce 26 août 1854.  

Au cours de la matinée, son époux Jean Charbonnier déclare l'enfant à la mairie en compagnie de deux amis Marcelin Aufeuve et Claude Pal.

L'enfant est prénommé François.  


Comme le veut la coutume de l'époque au cas où l'enfant viendrait à décédé dans la journée, François est baptisé le jour même dans l'église du village.
Il a pour parrain son oncle François Delorme et pour marraine sa tante Marianne Delorme.



Son enfance aura pour paysage les monts du Velay et sera rythmé dès très jeune par les travaux de la ferme. Mais il ira sûrement très peu à l'école du village car on sait que l'on de son service militaire il ne sait ni lire ni écrire.

Avec son frère ainé André, ils auront pour compagnons de jeu leurs frères et soeurs plus jeunes.




Le 9 janvier 1865, il assiste au baptême de son jeune frère Jean-Pierre dont il est le parrain. Sa soeur Marie-Julie sera la marraine. Hélas, son jeune filleul décède un mois plus tard, le 18 février.


Les années passent. Il arrive à l'âge adulte. Le 17 mai 1873, il a la douleur de perdre son grand-père maternel, Jean-Pierre Delorme, le vieux grognard de l'armée impériale. J'aime imaginer ce que ce dernier à pu raconter les soirs d'hivers devant la cheminée à ses petits enfants de son épopée dans l'armée de Napoléon dont la bataille de Waterloo où il fut présent.


1874 - 

Il doit se rendre au Puy pour la conscription militaire. Lors du tirage au sort, il tire le numéro 70. 
Le voilà bon pour le service armé. Mais ayant déjà son frère ainé qui fait son service, François est incorporé dans la réserve de l'armée active à Clermont Ferrand mais ne partira pas tout de suite pour le service militaire. 
  
Sa fiche militaire nous indique qu'il ne sait ni lire ni écrire. Il mesure 1m70, qu'il était châtain foncé avec des yeux bleus. On apprends que comme son père et son frère ainé il a pour surnom Charlot. 

  
1876 - 1878

Le 12 janvier 1876, sa soeur Marie-Julie se marie au Monteil. Elle épouse Augustin Faux. François assiste à la noce de sa soeur et accepte d'être son témoin.

Puis le 11 septembre 1878, il accompagne ses parents et son frère ainé André chez Maître Guelle notaire au Puy en Velay pour la signature du contrat de mariage entre André Charbonnier et sa promise Marie-Victoire Boyer. Les jeunes gens se marient ensuite au Monteil le 25 septembre suivant et François est l'un des témoins de son frère.

 



François a fait la connaissance quelques temps plus tôt d'une jeune demoiselle d'un village voisin, Coubon, Marie-Angélique Bellut du hameau de La Terrasse. Née le 2 novembre 1859 à Coubon, elle est la fille de jean André dit Jean Bellut et de Marie Lucie dite Léonie Sanial. Les deux familles autorisent le mariage entre les jeunes gens. 

A nouveau, tout le monde se retrouve chez Maître Guelle pour signer le contrat de mariage qui est fait entre François Charbonnier et Marie-Angélique Bellut.

Les futurs époux adoptent le régime dotal pour leur union. La future épouse apporte en dot tous ses biens présents et à venir et elle reçoit comme preuve de l'affection qu'il a pour elle de son père Jean Bellut la somme de 100 francs qu'il remet au futur époux devant le notaire qui en fait quittance.
De son côte, Jean Charbonnier le père du futur époux fait donation entre vifs et ce en avancement d'hoirie de la somme de 100 francs.
A l'exception de Marie-Angélique qu dit ne savoir signé, François, son père Jean et les parents de la future signent le contrat de mariage.


    
 


Le 8 janvier 1879, entourés de toute leur famille, François Charbonnier et Marie-Angélique se marient au Monteil. Les quatre témoins des époux sont André Charbonnier, Augustin Faux, frère et beau-frère du marié, son oncle et parrain François Delorme et un ami Pierre Roméas.

Une nouvelle étape de leur vie s'ouvre. Nous les suivrons dans une seconde partie.

Sources : Archives de la Haute-Loire
   

Aucun commentaire: