Royaume de France
Le Roi Henri IV vient d'être assassiné par Ravaillac le 14 mai 1610 à Paris.
Louis XIII étant mineur, c'est Marie de Médicis qui devient Régente au nom de son fils.
Plaque rue de la Ferronerie à Paris à l'endroit où fut assassiné le Roi Henri IV
Le Puy en Velay sous Louis XIII
A l'aube du XVIIe siècle, Le Puy demeure "la seconde ville du Languedoc en étendue et en population après Toulouse.
La cité et le pays de Velay, parties intégrantes de la grande province du Languedoc, vivent alors au rythme des événements du royaume. Carrefour, lieu de passage et d'échanges importants, ils sont les témoins souvent impuissants des grands mouvements politiques, sociaux et religieux qui agitent la nation.
Dans une petite paroisse à quelques lieux du Puy, Beaulieu, vivent nos ancêtres auvergnats.
Né vers 1610, Vidal De Vérotz est peut-être le fils de Anthoine. Nous ne connaissons pas la date de sa naissance, les archives de Beaulieu ne commençant qu'en 1644.
Alors que Vidal a atteint l'age adulte, le Roi de France et de Navarre Louis XIII vient de mourrir le 14 mai 1643.
.jpg)
Première page du registre de Beaulieu en 1644
Vidal De Vérotz est à cette époque, marié avec Marie Gauthier et ils habitent à Beaulieu au lieu dit Margeaix.
Alors que le Roi Louis XIV, âgé de cinq ans commence son long règne, le couple a déjà trois enfants, André né vers 1639, Marie née vers 1640 et une autre Marie née en 1641. Viendront ensuite Antoinette en décembre 1646 qui sera notre aïeule et un enfant qui meurt à quelques mois.
Mais son épouse Marie Gauthier meurt le 8 janvier 1654.
Le 7 juin à Paris aura lieu le couronnement du Roi Louis XIV qui règne seul dorénavant.
Sur tous les actes, Vidal De Vérotz est désigné comme Maître, ce qui nous indique qu'il est un personnage important de sa paroisse.
Il exerce le métier de procureur d'office.
Acte de baptême de Anthoinette De Vérotz 1646
Mais de quoi s'agit-il ?
Un procureur d'office était une personne d'une paroisse relativement aisé pour qu'il puisse s'octroyer une charge qu'il léguera ensuite à ses enfants. (la charge était un impôt payé au roi afin d'avoir ce poste de procureur).
Le procureur d'office rendait la justice au niveau de sa castre pour des affaires minimes tel que des disputes pour un lopin de terre ... Cela était souvent rendu oralement ; de ce fait, un procureur d'office pouvait être illettré mais il devait par contre avoir des biens.
Les procès étaient payés en monnaie mais aussi en nature (blé, avoine .. ). Cette justice était souvent inégale car elle dépendait des liens que pouvait avoir le procureur avec les villageois. Elle fut supprimée par la Révolution.
On sait que notre aïeul Vidal savait au moins écrire et sûrement lire au vue de sa signature qui est plutôt assurée pour l'époque.
Il fut procureur d'office de Glavenas, qui faisait partie de la paroisse de Saint Julien du Pinet.
Vue sur Glavenas et les ruines du Château
Château de Polignac
puis de Lavalamblavès et enfin du vicomte de Polignac
Après le décès de sa première épouse, il se remarie le 7 février 1655 à Beaulieu avec Marie Faure.
Ils s'intallent au lieu dit Doux Chappoux.
Ils auront ensemble 4 enfants, Vidal en 1661, Marie en 1665, Jacques en 1669 et Marguerite en 1671.
Vue sur Beaulieu
Entre temps, son fils ainé André hérite de sa charge de procureur d'office, mention que l'on retrouve sur l'acte de baptême de son premier enfant en 1665. Comme son père, il sait signé.
Nous ne connaissons pas la date de décès de Vidal De Vérotz, mais il a dû quitté son Velay natal vers 1670 (il est décédé au moment du mariage de sa fille Antoinette en 1671) .
Dû à la relative position de sa famille, sa fille Antoinette De Vérotz épouse le fils d'un autre famille relativement aisé, André Arnaud qui est apothicaire et Maître Chirurgien à Saint Pierre Eynac. André Arnaud est issu d'une famille de Maître Chirurgiens et de Notaires royaux.
Le 25 novembre 1671 à Saint Pierre Eynac, leur fille Clauda (1672-1937) épousera Guillaume Charbonnier et seront nos aïeux directs.
De Clauda Arnaud à Jean-Pierre Charbonnier, notre arrière grand-père
Jean-Pierre Charbonnier
Sources : Archives départementales de la Haute-Loire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire