BRIVES-CHARENSAC (Haute-Loire) - Jean-Pierre GALLAND (1864-1936) 3ème partie

1914 - Le 2  août, la France rentre dans la Première Guerre Mondiale. La vie va s'en trouver bouleverser pour des millions de français dont Jean-Pierre et sa famille. Son fils ainé Jean Pierre, après avoir été déclaré réformé pour hernie inguinale en mars 1914, sera déclaré bon au service en mai 1915. Mais il rencontrera pas mal de problèmes s'étant déclaré insoumis.

J'ignore totalement si son père Jean-Pierre était au courant du parcours chaotique de son fils.

Heureusement le 11 novembre 1918, l'armistice est signé, c'est enfin la Paix.
Jean-Pierre le fils ainé ne rentre pas tout de suite, car il est en convalescence suite à une blessure qu'il a reçu au front le 7 septembre 1918 dans l'Aisne à La Grande Carrière.

Mais les beaux jours reviennent car le 15 octobre 1919 il a la joie d'assisterc au mariage de sa fille Henriette avec François Petit qui a lieu à Brives-Charensac.

Hélas, ce nouveau bonheur est brisé par un nouveau drame. Le 25 décembre à 7 heures du matin, sa fille Marie-Rosalie décède. Est ce elle qui tomba sur une fourche et qui en meurt ? (où sa soeur décédée en 1908 ? cet anecdote je la tiens de ma mère). 

La tristesse envahit à nouveau la maison à Pimprenelle. Heureusement un peu de baume arrive. Le 28 juillet 1920 à La Ricamerie (Loire) nait sa première petite fille Jeanne Delphine Rosalie.

Son fils ainé Jean-Pierre, domicilié à Mormant (Rhône) y épouse le 26 février 1921 Antoinette Champier. La même année, le 1er juillet Jean-Pierre est de nouveau grand-père avec la naissance de Françis Galland né à Mormant.

Il sera à nouveau grand-père le 6 janvier 1922 avec la naissance de Antonia Petit.

Il va faire la connaissance d'une jeune femme veuve, Marie-Rosalie Bory née Allirand. 

Jean-Pierre décide de redonner une chance au bonheur et il épouse Marie-Rosalie à la mairie de Saint Julien Chapteuil le 16 février 1924. 
Un contrat de mariage a été signé le 4 février chez Maître Gervaix, notaire à Saint Julien Chapteuil.


Jean-Pierre et sa nouvelle épouse s'installent à Pimprenelle avec la plus jeune fille de Jean-Pierre Antonia et le fils de Marie-Rosalie, Pierre.

La vie va désormais se conjuguer entre travaux de la propriété et les petits évènements de la famille.

Le 22  mai 1925, sa petite fille Antonia Petit décède à l'âge de 3 ans laissant sa fille anéantie.
Jean-Pierre connait bien cette douleur pour l'avoir vécu. Il va seconder sa fille et son gendre j'imagine de son mieux.






 





1927 

Le 28 avril vient au monde une nouvelle petite fille chez sa fille Henriette, Madeleine dite Augusta puis le 1er septembre son fils Auguste épouse au Puy en Velay, Marie Victorine Roche.

Puis le 24 novembre 1928, c'est au tour de sa fille Antonia de se marier. Elle épouse à Brives-Charensac Marcel Charbonnier.
Antonia aura pour témoin son frère Auguste.







Sa vieillesse voit multiples petits-enfants naître. Marcel en 1928 puis Raymond en 1929 au foyer de sa fille Antonia, puis Louis en 1930 au foyer de son fils Auguste. Puis Eliane en 1935 au foyer de sa fille Henriette qui veuve de son premier mariage s'est remariée avec Isidore Buisson, et un petit garçon Frédéric en 1936  chez son fils Auguste, veuf qui s'est également remarié avec Victorine Volle. 

Il ne verra pas ce dernier petit-fils mourir à 8 mois en décembre 1936, car Jean-Pierre rend son dernier soupir le 5 août 1936 chez lui à Pimprenelle.
 

  
Sa succession comprend sa maison au lieu dit Pimprenelle avec son jardin et des labours et près qui sera vendue par ses enfants er sa veuve le 13 novembre 1936 devant Maître Coiffier.


Trois de ses enfants : Auguste Galland, Henriette et Antonia (à gauche sur la photo)
























Sources : Archives départementales de la Haute Loire

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