LE MONTEIL (Haute-Loire) - 1905 - Naissance de Marcel François CHARBONNIER, mon grand-père maternel

 Le 17 mai, cela fait 36 ans que mon grand-père maternel Marcel Charbonnier s'est étient.

Avec ce petit article, je tenais à lui rendre hommage.

 *******************************************

 Le Monteil, petit village situé sur la rive droite de la Loire, à environ 4,5 km du Puy-en-Velay.

 vue sur le Monteil aujourd'hui


C'est dans cette commune que le 9 novembre 1904, Jean-Pierre Charbonnier épouse Marie-Virginie André. En présence de leur famille, en autre des deux oncles de la future épouse, Jacques et Pierre PAGES.

 

Jean-Pierre Charbonnier est le fils de François Charbonnier dit Charlot et de Angélique Bellut. Il est né le 11 mai 1880 au Monteil.

Marie-Virginie est la fille de Jean-François-Régis dit Régis André et de Rosine Pagès. Elle voit le jour à Laussonne le 13 octobre 1883.

 

 acte de mariage Charbonnier-André

 

 

Le jeune couple s'installe au bourg du Monteil. Très vite, la famille s'agrandit ; le 26 juillet 1905 à dix huit heures, Marie-Virginie André met au monde son premier fils que l'on prénomme Marcel François.

acte de naissance de Marcel Charbonnier
 

Le 30 juillet dans l'église Saint François Régis du village, on baptise le nouveau né.   







cte de baptême de Marcel Charbonnier

Ses parrain et marraine sont son grand-père paternel, François Charbonnier et sa grand-mère maternelle, Rosine Pagès épouse André.



François Charbonnier


Rosine Pagès épouse André




Après Marcel, viendront Francisque Régis Sylvain en 1906, puis François Pierre Régis en 1910 et Eugène Antonin en 1914.

 Mais l'Europe rentre en guerre et la France mobilise le 2 août. Jean-Pierre part comme tous les jeunes hommes du pays.

Marcel est alors âgé de 9 ans. Il aidera sa mère et sa famille au travail des champs en l'absence des hommes mobilisés.

Jean-Pierre et Marie-Virginie entourés de leurs quatre enfants, au fond Marcel, François, Anthonin et Régis
 
11 novembre 1918, c'est l'armistice. Son père Jean-Pierre revient. 
Le Monteil est comme beaucoup de village touché par la guerre et plusieurs familles sont touchés par le deuil.

Jean-Pierre Charbonnier a perdu son cousin germain, Théodore Charbonnier, tué au front le 9 aôut 1918.

1925, Marcel passe le conseil de révision militaire au Puy en Velay. Il est bon pour le service. 

Il est incorporé au 16ème régiment d'artillerie à Clermont Ferrand où il arrive le 13 novembre 1925.

 
Marcel pendant son service militaire
Après avoir reçu son certificat de bonne conduite, Marcel est libéré du service militaire le 7 mai 1927.  
 
Il retrouve sa famille au bourg du Monteil. Plusieurs fois par semaine, une jeune demoiselle de Brives Charensac, commune voisine, Antonia Galland, vient chercher du lait chez les grands-parents maternels de Marcel, Régis et Rosine André qui habitaient au Monteil.
Marcel la remarque, et le charme opère.  
Antonia Galland vers 1928

Du 18 mai au 25 juin 1929, il rentre au PLM en tant que journalier au Puy en Velay à 22 francs 80 centimes par jour.

 Le 24 novembre 1928 à la mairie de Brives Charensac, Marcel épouse Antonia Galland. 






 Antonia GALLAND est née le 6 juillet 1906 à Brives Charensac. Son père Jean-Pierre Galland est cultivateur ; sa mère Marie-Rosalie Richier est décédée depuis 1911 (1).

Les témoins sont les frères des époux, Régis Charbonnier et Auguste Galland.


Jean-Pierre Galland, père d'Antonia

Le 1er juillet 1929, Marcel est nommé cantonnier au Brignon. Avec Antonia, ils s'installent au PN 29 sur la ligne Langogne-Le Puy. Antonia est nommée garde barrière. 
 

 

 
Le 9 septembre 1929, nait leur premier enfant, Marcel Jean Charbonnier, puis le 19 septembre 1930 arrive leur deuxième garçon Raymond Pierre.
 Marcel, Antonia, Marcel et Raymond

Le 1er avril 1935, toute la famille part dans l'allier. Ils s'installent au PN 4 sur la ligne La Ferté-Hauterive-Gannat situé dans la rue des Champs Elysées à St Pourçain sur Sioule,
Le 4 janvier 1938, arrive leur dernier enfant, une fille que l'on prénomme Odette Monique. Elle nait au passage à niveau.
 
Le 1er mars 1939, ils déménagent pour aller vivre au passage à niveau n° 5, toujours sur la même ligne.
Antonia, Odette et Marcel
Le 1er septembre de la même année, la France déclare la guerre à l'Allemagne nazie.


Marcel est mobilisé sur place. Le 1er avril 1942, il est nommé cantonnier principal.

 

La famille Charbonnier

Le 1er avril 1951, Marcel est muté à la gare de Moulins. Quand à Antonia, la voilà garde barrière au PN 135 rue du Jeu de Paume où toute la famille s'installe.


Marcel avec ses parents et deux de ses frères

 
Le 13 juin 1959 à Moulins, il a la joie de marier sa fille Odette avec Jean-Baptiste Nicolas
 
 
 
Marcel prend sa retraite en juillet 1964. Marcel et Antonia achètent une maison au 99 rue des Garçeaux à Moulins où ils passeront leur retraite.

Jean-Pierre, Marcel, Marie-Virginie, Odette Charbonnier épouse Nicolas et Jean-Yves

Marcel et Antonia auront sept petits-enfants, 
Marcel connaîtra 5 arrières petits-enfants. Il s'éteint à Autun le 17 mai 1987.

 Nota
1 - voir l'article "Brives Charensac - Maudit Lavoir ... (famille Richier)


Aucun commentaire: