1922 - 2023. Du Limousin au Morvan, un siècle vous contemple - 1ère partie

    

Autun, Jour de l'An 2023

Dernière photo de René et Raymonde Decoux entourés d'une partie de leur famille. En effet, à un mois d'intervalle, jour pour jour, en ce début 2023, leur étoile est venu se rajouter à toutes celles qui veillent déjà sur nous.


Nous avons parcouru ensemble un magnifique chemin depuis 1982, où nous nous sommes vus pour la première fois. Je tenais à leur rendre hommage, car mes beaux-parents m'ont beaucoup apporté à tous les niveaux. Ils sont un modèle, une fierté pour tous ceux de leur famille. 

Je vais donc au travers de plusieurs chapitres, retracer leur parcours qui commence un siècle plus tôt dans leur Limousin natal. 


1ère PARTIE - Les origines

Nous allons remonter le temps dans le Limousin, région natal de René Decoux et Raymonde Peyclet.

Plus précisément, dans un tout petit village corrézien à la limite de la Haute-Vienne qui se nomme Lamongerie.

                               


     carte situant Lamongerie       








paysage limousin de Lamongerie                                  


C'est dans ce paysage verdoyant que les aïeux de René Decoux et Raymonde Peyclet, pour la plupart cultivateurs, vivront.

Le plus ancien ancêtre Decoux, Louis DECOUX vivait à Meilhards (Corrèze) où il meurt le 29 décembre 1741 à l'âge de 36 ans. Il s'était marié avec Radegonde Bonin, qui était décédée le 15 novembre 1740, également à Meilhards. C'est de leur fils Léonard que descends la famille Decoux.

Du côté Peyclet, le plus ancien aïeul c'est Léonard PEYCLET ; marié à Françoise Debloix, ils habitaient La Croisille (Haute-Vienne) au début des années 1700. C'est par leur fils Etienne que descendent tous les Peyclet.



La famille Decoux arrive à Lamongerie en 1885 lors du mariage de Antoine DECOUX, né le 18 avril 1861 à Condat, avec Jeanne PIQUET, qui est née Lamongerie le 10 octobre 1867.


Antoine Decoux s'installe avec son épouse au lieu dit La Portas, qui appartiens à la famille de Jeanne. 

Ils auront 14 enfants.

Jeanne dite Marie Piquet meurt le 24 février 1922 à La Portas. Veuf, Antoine décède le 14 mars 1939 à La Portas.

Ils sont inhumés au cimetière de Lamongerie.







Quant à la famille Peyclet, elle s'installe à Lamongerie suite au mariage de Léonard Peyclet, né le 18 février 1899 à La Porcherie (Haute-Vienne) avec Anne dite Anna Decoux, fille de Antoine Decoux et Jeanne Piquet, le 28 avril 1925.

Léonard Peyclet s'installe à son tour au lieu dit La Portas. Natif de La Porcherie, il est le fils de Léonard Peyclet (1856-1925) et de Jeanne Allamargot (1860-1934)


  

lieu dit La Portas (vue 2023)




 






2ème PARTIE - Les parents

Les parents de René Decoux 

Jean DECOUX 


Jean Decoux est né le 19 octobre 1891 à Lamongerie au lieu dit La Portas. C'est son grand-père Léonard Piquet qui est l'un des témoins lors de la déclaration de naissance.
Il est le fils de Antoine Decoux et de Jeanne dite Marie Piquet.


Antoine Decoux son père


Jean Decoux sera mobilisé comme tous les jeunes gens de son époque lors du conflit de 14/18. Blessé sérieusement le 16 juin 1915 à Souchez lors de l'offensive de la bataille d'Artois par un éclat d'obus au dos, il sera soigné dans un hôpital américain situé dans le lycée Pasteur à Neuilly  en région parisienne.

Jean Decoux au fond à gauche 


De retour de la guerre, il retrouve les siens à La Portas. 


















Le 14 avril 1921, à la mairie de Lamongerie,il se marie avec une jeune veuve de guerre de son village, Marguerite dite Catherine Blondin.

Ils s'installent à La Portas.







Par la suite, Jean Decoux rentre aux Eaux et Forêts en 1933. 






Jean Decoux s'éteint le 31 mai 1982 à Tulle. 


 



Marguerite dite Catherine BLONDIN


Marguerite que l'on nomme Catherine est née à Lamongerie le 23 mars 1892 au lieu dit Las Fossas.
Elle est la fille de Antoine Blondin (1859-1929) et de Catherine dite Marguerite Mounier (1861-1931).


                                                 les parents de Catherine Blondin
Le 30 octobre 1909 à la mairie de Meilhards (19), Catherine Blondin se marie avec Léonard DUFAURE. A cette époque, ses parents habitaient à Meilhards au lieu dit Laurière.

Catherine Blondin et son premier mari Léonard Dufaure

Le 6 janvier 1913 nait à Lamongerie leur fille Irène.

Mais le 2 septembre 1914, Léonard Dufaure est tué au front à Souain-Perthes-lès-Hurlus.

Comme nous l'avons vu plus haut, jeune veuve de guerre, elle se remarie avec Jean Decoux à Lamongerie le 14 avril 1921.

Catherine Blondin en 1921






Elle décède le 17 octobre 1969 à Lamongerie.

Elle est inhumée au cimetière de Lamongerie.  




Les parents de Raymonde Peyclet


Léonard Peyclet



Léonard Peyclet est né le 18 février 1899 à La Porcherie (Haute Vienne) au lieu dit Manin.
Il est le fils de Léonard Peyclet (1856-1925) et de Jeanne Allamargot (1860-1934).

Il passera toute son enfance dans ce petit village du Limousin où ses parents sont cultivateurs.
    

 Appelé sous les drapeaux, il est affecté au 108ème régiment d'infanterie le 18 avril 1918.                                                                                                    Jeanne Allamargot, la mère de Léonard Peyclet

De retour de l'armée ayant été libéré du service militaire le 23 mars 1921, il retrouve toute sa famille.


Léonard Peyclet soldat




Le 28 avril 1925, il épouse à la mairie de Lamongerie Anne dite Anna Decoux.










Le jeune couple s'installe à La Portas. 
 
 
A la fin de sa vie, Léonard et son épouse vivront chez leur fille Raymonde à Autun.

Léonard Peyclet décède le 17 avril 1985 à Autun.








mariage de Léonard Peyclet et Anne Decoux entourés de leur famille
















Anne dite Anna Decoux
                                                                      


Anne Decoux est née le 14 juillet 1902 à Lamongerie au lieu dit La Portas.
Elle est fille de Antoine Decoux et de Jeanne Piquet et elle est donc la soeur de Jean Decoux, le père de René Decoux.

 
 


Elle épouse comme nous l'avons le 28 avril 1925 Léonard Peyclet.

Anna Peyclet aura pour horizon celui de La Portas où elle vécut
 toute sa vie.














Elle décède chez sa fille Raymonde le 9 mars 1979 à Autun où elle habitait depuis quelques temps, malade.

Elle est inhumée avec son mari dans le petit cimetière de Couhard sur les hauteurs d'Autun.

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