3 septembre 1939, deux jours après l'invasion de la Pologne, la France déclare la guerre à l'Allemagne nazie du chancelier Hitler à 17 heures.
Le Royaume Uni l'avait déclaré à 11 heures le même jour.
L'Europe va s'embraser dans un nouveau conflit mondial.
Que ce soit en Corrèze à Lamongerie où dans les Vosges, les familles Decoux et Peyclet apprennent la nouvelle avec tristesse et angoisse. Pour beaucoup, 14-18 est encore en mémoire avec toutes les atrocités qu'une guerre peut faire subir à des milliers de famille.
Adrien Decoux
A Lamongerie, c'est l'oncle Adrien qui part le 2 septembre par le train de la gare de Masseret. Il racontera d'ailleurs son parcours durant le conflit sur des cahiers. Un ou deux cahiers existent encore.
A Lamongerie, malgré le conflit, la vie reprends son cours, les travaux des champs n'attendent pas. On doit, comme en 14-18 pallier à l'absence des hommes.
Dans les Vosges, René Decoux à 18 ans décide de s'engager.
Le 19 février 1940, il signe son engagement à l'intendance militaire d'Epinal pour la durée de la guerre.
Il sera affecté le 20 avril 1940 à la caserne d'artillerie Quartier Logerot à Poitiers

Puis il rejoint le COA (compagnie d'ouvriers d'artillerie) à Rennes puis il rejoint à la caserne de Vannes les élèves officiers de l'artillerie.
Mais alors que les allemands ont envahis une grande partie de la France, il est fait prisonnier à Vannes le 25 juin 1940.
Il est envoyé à Altengrabow qui est un camp de prisonniers qui se trouve dans le village de Dornitz près de Magdebourg en Saxe-Anhalt (à 90 kms de Berlin).

Mais il n'y restera qu'une quinzaine de jours ; heureusement car les conditions de vie étaient très dures dans ce camp, les prisonniers mourraient de faim.
Il sera donc envoyé dans un nouveau camp. Il s'agit du camp de Tangermünde, ville dans le nord de la région de la Saxe-Anhalt. Durant sa captivité, il travaille dans une usine qui fabriquait du chocolat.
Ses parents ayant été avertis par la croix rouge de sa situation de prisonnier, envoient un mot à leur famille corrézienne. C'est ainsi que Raymonde apprendra que René est fait prisonnier.

Il restera dans ce camp jusqu'en novembre 1942.
A cette époque, la Corrèze est encore en zone libre (elle sera envahie par les nazis en novembre 1942). Beaucoup de familles viennent s'y refugier, fuyant les nazis et surtout des familles de confession juive afin d'éviter les rafles et les violences que leur font subir l'armée nazie.
C'est pendant cette période qu'un jeune homme juif, Bernard Suzen et son père trouveront refuge à La Portas. Ils se firent passer pour de la famille de Léonard Peyclet. Ils seront ainsi sauver de la traque nazie.
Après la guerre Léonard et Anna Peyclet recevront quelques cartes postales d'eux dont une de Prague.
En Allemagne, René Decoux quitte le camps de Tangermünde. Il est transféré au camp de Stassfurt.
Ce camp est divisé en deux ; une partie réservée aux prisonniers de droit commun et politiques qui étaient habillés en uniforme rayé et mal traités et une autre partie, celle des prisonniers de guerre, soldats ; c'est dans cette partie là que René sera prisonnier.
Ils avaient le droit d'être habillés normalement et leur statut était régie par une loi internationale. Même si la faim se faisait sentir, ils en souffraient moins que les autres prisonniers. De plus, la Croix Rouge s'occupant d'eux, réussissait à leur faire avoir un jour de repos par semaine et leur distribuait des colis.
Pendant cette période, René Decoux travaillera à l'usine Sodafabrik, qui fabriquait de la lessive.

René parlait peu de cette période de sa vie ; on sait qu'il fit parti d'une troupe de théâtre.

1943 - menu réveillon

Le Gala en 1944




Pendant un bombardement en 1945
9 avril 1945 - Les américains libérent le camp, voici René Decoux libre .......
Il va pouvoir être démobilisé et rentrer chez lui ................. le 8 mai 1945, l'armistice est signé, la guerre est finie.




























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