1693
Dans ce petit village du Dauphiné, Le Périer s'est l'hiver et la neige est tombé en abondance.
Dans sa maison, notre aïeul Martin ANDRE a demandé au notaire de venir. Il souhaite lui dicter son testament.
C'est Maître Pierre Nycollet, notaire à Burzet qui en ce 24 novembre 1693 vient au domicile de Martin.
On apprend par ce testament que Martin fils de feu Claude, est paralysé et qu'il est aveugle depuis cinq années.
Avant de dicter son testament, Martin de son plein gré fait le signe de la Croix sur son corps pour humblement recommandé son âme à Dieu et lui prier de lui pardonner ses fautes et de recevoir son âme étant séparée de son corps et que ce dernier soit inhumé dans le cimetière de l'église paroissiale dans le tombeau de ses prédécesseurs. Il veut et ordonne que le jour de son enterrement au bout de la neuvaine et de l'an que soit célébré une messe pour le repos de son âme.
Eglise du Périer
Martin ANDRE décédera quatre ans plus tard, le 7 février 1697 à son domicile au Périer âgé d'environ 90 ans.
Que savons nous de Martin ANDRE ?
Il serait né vers 1607 sous le règne du Roi Henri IV à Le Périer, fils de Claude ANDRE et de Jeanne BOSSE.
Le 4 juillet 1639 à Le Périer il se marie avec Antoinette MICHEL . Ils auront une fille Jeanne.
Veuf, Martin se remarie en 1646 avec Catherine RIF - un contrat de mariage est signé le 10 février 1646. Ce sont nos ancêtres directs. Ils auront 6 enfants, Marguerite (1649 décédée avant son père), Jeanne (1652-1687) épouse de Jean PRA, Dominique (1654- ?), Jacques notre ancêtre --) voir mon article "mariage d'un dauphinois avec une ardéchoise", Claude (1658-1674), Jean (1662- ?) époux de Magdeleine HELIX.
De nouveau veuf en 1665, Martin se marie une troisième fois le 2 mars 166 à Le Périer avec Jeanne Nicollet dont une fille Anne (sa testamentaire) qui se marie avec Jean Nycollet.
sources : archives départementale de l'Isère
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