1915 - Jean DECOUX - Blessé à Souchez (Pas de Calais)

 2 août 1914, c'est la mobilisation générale. Comme tous les jeunes français, Jean DECOUX quitte son village natal, Lamongerie en Corrèze.

couverture du livret militaire


Dans ses bagages, bien sûr son livret militaire. Il avait été incorporé au 42ème régiment d'infanterie à Belfort à partir du 8 octobre 1913. Il fut réformé n°2 le 29 janvier 1914.

Mais le conseil de révision de la Corrèze le déclare apte au service armée dès la mobilisation. Il est incorporé au 159ème Régiment d'Infanterie à Briançon où il arrive le 10 novembre 1914.

Vue sur Briançon et de la caserne

















Il partira pour le front direction le Pas de Calais début décembre.  Mais avant de partir, il est allé se faire photographier afin d'envoyer une photo à ses parents Antoine Decoux et Jeanne Piquet.


C'est le départ ; de longues journées de marches l'attend aves ses camarades.
 

Voilà Jean dans l'enfer des tranchées quelque soit le temps. Sa vie est rythmée au son des bombardements, du danger lors des attaques, de la boue et de quelques moments de répit et de repos en arrière bien mérités. 

Juin 1915

Son régiment arrive dans l'Artois où la bataille fait rage depuis quelques temps. Depuis le 9 mai, malgré quelques succès, les batailles sont indécises. 


 

Le régiment de Jean Decoux arrive sur Souchez mi juin .

Les paysages sont ravagés par les bombardements. Il ne reste rien de ce petit village de l'Artois.


Le 16 juin, Jean Decoux, dès les 4 heures du matin est à son poste d'observation et ça jusqu'à 8 heures sous un violent bombardement. Malgré ce bombardement, il ne quittera pas ce poste. Tout à coup, un obus explose pas loin de lui. autour de lui un très grand nombre de ses camarades sont tués. Jean est touché par l'un des éclat de l'obus. Il ne sent plus son dos. J'imagine qu'il a du se mettre à l'abri le temps que les brancardiers viennent le secourir. Jean est évacué à l'arrière.
Il sera cité à l'ordre de son régiment "Très bon soldat, modèle de courage et de bravoure" et sera décoré de la croix de guerre.

Extrait du Journal de Marche du 159ème Régiment d'Infanterie

La bataille de l'Artois qui durera du 9 mai au 24 juin fit dans les rangs français 102 500 morts ou blessés. Tout ça pour conquérir 20kms carrés.


Jean examiné par le médecin à une plaie dans la région lombaire sur le bord supérieur du bassin.
Il arrive à l'hôpital le 17 juin.

Il sera ensuite envoyé à l'hôpital américain qui a investit le lycée Pasteur à Neuilly.


 
Jean Decoux au fond sur la photo de gauche (x) et assis sur celle de gauche
Jean Decoux deuxième rang (voir la flèche) 

Il restera dans cet hôpital jusqu'au 13 mars 1916.

Il restera le reste de la guerre dans l'armée intérieure suite à sa blessure de guerre. 



Après la guerre, il recevra des nouvelles de l'infirmière américaine qui le soigna. 
















Sources : Archives départementales de la Corrèze
          Archives de l'Armée Château de Vincennes
               

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