2 août 1914, c'est la mobilisation générale. Comme tous les jeunes français, Jean DECOUX quitte son village natal, Lamongerie en Corrèze.
couverture du livret militaire
Mais le conseil de révision de la Corrèze le déclare apte au service armée dès la mobilisation. Il est incorporé au 159ème Régiment d'Infanterie à Briançon où il arrive le 10 novembre 1914.
Il partira pour le front direction le Pas de Calais début décembre. Mais avant de partir, il est allé se faire photographier afin d'envoyer une photo à ses parents Antoine Decoux et Jeanne Piquet.
Voilà Jean dans l'enfer des tranchées quelque soit le temps. Sa vie est rythmée au son des bombardements, du danger lors des attaques, de la boue et de quelques moments de répit et de repos en arrière bien mérités.
Juin 1915
Son régiment arrive dans l'Artois où la bataille fait rage depuis quelques temps. Depuis le 9 mai, malgré quelques succès, les batailles sont indécises.
Le régiment de Jean Decoux arrive sur Souchez mi juin .
Les paysages sont ravagés par les bombardements. Il ne reste rien de ce petit village de l'Artois.
Le 16 juin, Jean Decoux, dès les 4 heures du matin est à son poste d'observation et ça jusqu'à 8 heures sous un violent bombardement. Malgré ce bombardement, il ne quittera pas ce poste. Tout à coup, un obus explose pas loin de lui. autour de lui un très grand nombre de ses camarades sont tués. Jean est touché par l'un des éclat de l'obus. Il ne sent plus son dos. J'imagine qu'il a du se mettre à l'abri le temps que les brancardiers viennent le secourir. Jean est évacué à l'arrière.
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