1926
En 1926, mes arrières arrières grands-Parents Pierre NICOLAS et son épouse Gabrielle née Fugier, qui habitent rue Cluzel à Moulins (Allier) ont dû écrire au Ministère des Pensions, qui gérait le retour des corps de soldats Morts pour la France, pour demander le retour du corps de mon arrière grand-père Jean-Baptiste leur fils. Ce dernier mort le 11 avril 1915 au camp de prisonniers de Niederzwehren en Allemagne (à côté de Cassel) .
Malheureusement, leur requête était trop tardive car le cercueil de leur fils fut rapatrié en 1922 du camp via Strasbourg à Sarrebourg. Le corps n'ayant pas été réclamé par la veuve de Jean-Baptiste Nicolas, qui remarié habitait Dijon, le Ministère de la Guerre pris la décision d'inhumé mon arrière grand-père au cimetière national des prisonniers de guerre à Sarrebourg.
J'imagine la douleur de mes aïeux au reçu de ce courrier. Il confirme également, la rupture des liens avec leur belle-fille Lucie.
Pierre et Gabrielle élèveront leur petit-fils, mon grand-père Robert, qui ne retourna pas avec sa mère Lucie ; cette dernière aura auprès d'elle son fils ainé Pierre puis plus tard son fils le plus jeune Maurice.
L'Etat permettant aux familles de voyager gratuitement par le train pour se recueillir sur les tombes de leur soldats Morts pour La France, une fois dans l'année, Pierre, Gabrielle, Robert prendront le train à Moulins pour Sarrebourg régulièrement pour s'y rendre.
Mot écrit au dos d'une photo de son fils par Gabrielle Fugier épouse Nicolas
Pierre Nicolas et Gabrielle Fugier
Entrée et vue du cimetière national de Sarrebourg
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