Né à la veille de la Révolution de 1789, un jeune garçon passe son enfance à l'ombre du beffroi de sa paroisse.
Fils de Blaise Mazet et de Marie Ribaud, Jean-Baptiste Mazet est né et baptisé à Saint Pourçain sur Sioule le 9 mars 1788. Il a pour parrain Jean-Baptiste Barthélémy et pour marraine Anne Jourde.
Acte de baptême de Jean-Baptiste Mazet
Il est le cinquième enfant du foyer :
- Jeanne, née en 1776, Marie (1778-1779), Marie née en 1780, Gilberte (1782-1786). Viendront deux frères ensuite, Blaise (1792-1793) et Joseph notre aïeul direct en 1795.
Saint Pourçain sur Sioule change de nom et devient Mont sur Sioule le temps de la Révolution. Ces évènements révolutionnaires auront sûrement peu d'impacts sur Jean-Baptiste Mazet.
Le petit paysan grandit ; le voilà arrivé à l'age de la conscription mise en place par Napoléon Ier.
Jean-Baptiste Mazet est incorporé au 118ème Régiment d'Infanterie de Ligne, dans la 4ème compagnie.
Avec son régiment, il part combattre en Espagne où l'Empereur essaie de s'imposer.
Mais la situation est compliquée. Napoléon quitte l'Espagne en janvier 1809 car l'Autriche et le Royaume-Uni viennent de créer la 5ème coalition contre Napoléon.
Maréchal Soult
Les maréchaux Soult et Ney sont chargés de reprendre le contrôle de
l'Espagne.
Maréchal Ney
En effet les Espagnols inaugurent une guerre d'un type nouveau: la guerrilla.
Les détachements français isolés sont attaqués et anéantis, les puits
sont empoisonnés. Des atrocités sont commises de part et d'autres.
Le 118ème Régiment part de Lerma pour Burgos en juin 1809. Ils sont souvent attaqués par les guerrillos espagnols.
Le 15 juin, Jean-Baptiste Mazet se défend bravement mais il est tué par les insurgés espagnols sur la route qui va de Lerma à Burgos. Loin très loin de son bourbonnais natal.
Sa mère Marie Ribaud, son père est décédé en 1797, ne sera informée du décès de son fils qu'en 1811 car on retrouve la transcription du décès de Jean-Baptiste au milieu des actes de 1811.
Acte de décès de Jean-Baptiste Mazet
Source : Archives départementales de l'Allier
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire