1882 - 28 mars - Lois Jules Ferry - l'école devient obligatoire -


Les lois Jules Ferry vont transformer la vie de nos ancêtres. En effet par cette série de lois et celle du 28 mars 1882, Jules Ferry rend l'école obligatoire pour tous les petits français, garçons et filles de 6 ans révolus à 13 ans révolus.

L'instruction pourra être donnée dans des établissements primaire ou secondaire soit dans des écoles publiques ou privées, soit dans les familles par le père de famille lui-même ou par tout autre personne choisie par le père de famille.

Les élèves titulaires du certificats d'études primaires peuvent quitter l'école à 11 ans. 





L'instruction primaire comprend :


BEAUNE (21) - 1583 - Mort de Louis RICHARD Seigneur de Bligny-sous-Beaune - Ancêtre de Hélio et Céleste, mes petits-enfants

 

Beaune début du XVIème siècle

Beaune 1583 - Nous sommes sous le règne du roi du roi Henri III. Les guerres de religion ravagent de puis des années le Royaume de France. En ce jour du 28 octobre 1583, l'Eglise Saint Pierre à Beaune accueille la dépouille du Seigneur de Bligny sous Beaune Louis Richard qui fut échevin de la ville de Beaune. 

Acte de décès de Louis RICHARD

Le Roi Henri III

Louis RICHARD était issu d'une famille de notable de Beaune. 
Son père Floceau RICHARD de RUFFEY Seigneur de Ruffey les Beaune, écuyer fut fabricien de l'église Saint Pierre à Beaune. Il fut à l'origine de portail de cette église.

Portrait de Gilette Legoux de La Berchere

Sa mère est Gilette LEGOUX de LA BERCHERE ; son portrait est conservé au Hospice de La Charité à Beaune. 

Floceau et son épouse Gilette offrent DES retables de pierre à plusieurs églises de Beaune, dont celui de la vie de Saint Pierre conservé dans la Collégiale Notre Dame. Floceau et Gilette figurent sur ce retable. 

Retable de la vie de Saint Pierre 
Floceau Richard et son épouse Gilette (détails du retable de la vie de St Pierre)



Louis RICHARD épouse en première noce Barbe BARRIEN Dame de Bligny sous Beaune en 1549. Un contrat de mariage est signé à Beaune devant Maître Bouneau. Elle est la fille du Sieur Robert Barrien de Bligny et de Claudine de Gros.
Par ce mariage, Louis RICHARD est fait Seigneur de Bligny sous Beaune.
De cette union sont nés Jacques Seigneur de Bligny et Humbert qui sera chanoine à Beaune.


Louis RICHARD épouse en seconde noces à Beaune  en 1565 Barbe de LA MARE, fille de Philibert de La Marrre Seigneur de Chevigny, écuyer, docteur en médecine et qui fut maire de Beaune de 1566 à 1567 et de son épouse Marguerite LE BLANC.
De cette union sont nés au moins Pierre avocat à Beaune, tige des Seigneurs de Grandmont, Barbe épouse de Nicolas Deslandes, Philibert également avocat à Beaune, tige des Seigneurs de Montot et Flocelle qui épouse Pierre Buathier, ancêtres de Hélio et Céleste.

Acte de mariage de Flocelle Richard et Pierre Buathier

 









En tant qu'échevin on sait qu'il assista aux assemblées en 1551, 1557 et 1563 en autres.

Louis RICHARD reçut des lettres de noblesse en 1586. 

Portrait de Louis Richard Seigneur de Bligny sous Beaune
(Hospice de la Charité à Beaune)

Sources : Archives départementales de la Côte d'Or
          Armorial de la chambres des comptes de Dijon de P. Gautier
          Notice des Hospices de la Charité de Beaune

MOULINS (03) - 1895 - Achat d'un bien par Georges MAZET

" Le Courrier de l'Allier" 3 mars 1895 

1895 - Dans le journal "Le Courrier de l'Allier" du 3 mars 1895, apparaît une annonce pour la vente par enchère d'une maison au 41 et 43 rue des Pécheurs à Moulins avec ses dépendances cour et jardin. 

L'adjudication sera faite par le Tribunal civil de Moulins le jeudi 14 mai 1895 à midi trente.



Avermes - Recensement 1896 -  Bourg                                    Georges Mazet


Notre aïeul Georges Mazet, cultivateur au Bourg de la commune voisine d'Avermes, a dû lire cette annonce. Il sera donc présent à la vente aux enchères avec un lointain cousin Jean Perret qui lui habite Bressolles.

 

Extrait de l'Audience du tribunal civil de Moulins du 1er juillet

Lors des enchères ils sont représentés par Mr Tocquet, avoué. Plusieurs enchères sont faites ; Mr Tocquet fait une nouvelle surenchère. Les trois feux allumés successivement se sont éteints sont qu'aucune autre surenchère soit faite, l'adjudication de la vente au prix principal de quinze mille six cents francs est accordée à Georges Mazet et Jean Perret, chacun pour moitié et par indivisi.

Le 1er juillet, Jean Perret et Georges Mazet se retrouvent devant Maître Vernaisson notaire à Moulins. Ils signent un quittance prouvant le paiement fait à Mme Clostre (qui est à l'origine de cette vente) en argent et billets de banque suite à l'acquisition de la maison de la rue des pêcheurs. 

1ère page de la quittance passée devant Maître Vernaisson

Les appartements appartenant à notre aïeul Georges Mazet seront loués. Cette information nous est donné par la succession de Georges Mazet en 1915.
Extrait de la succession de Geroges Mazet issu des registres de succession

Le 26 mars 1926, les héritiers de Georges Mazet, soit sa veuve Marie-Louise Laforest et ses deux fils Gilbert et Jean Mazet ainsi que Jean Perret et Gabrielle Perret veuve Clostre vendent la maison de la rue des Pêcheurs à Mr et Mme Chevallier pour un montant de cinquante six mille francs. La vente est faîte de Maître Morand, notaire à Moulins.

 1ère page de l'acte de vente passée devant Maître Morand                  Maire-Louise Laforest veuve Mazet et ses fils Gilbert et Jean Mazet                                                                



 

les 41 et 43 rue des pêcheurs aujourd'hui


Sources : Archives départementales de l'Allier

Les Haricots - Historique

C'est incontestablement l'un des rois de nos jardins l'été, le haricot.


La domestication du haricot serait intervenue dans deux régions distinctes, l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud, dans la région andine.

Sa première apparition en Europe est due à Christophe Colomb qui le découvrit à Nuevitas à Cuba lors de sa première expédition en octobre 1492. 

Par la suite d'autres explorateurs découvriront le haricot en divers points de l'Amérique du Nord et du Sud comme Cabeca de Vaca en Floride en 1528 et  Jacques Cartier à l'embouchure du Saint-Laurent en 1535.

En Europe, le haricot fut d'abord cultivé en grains. Le Pape Clément VII le fit cultiver sur ses terres au Vatican.

Lorsque Catherine de Médicis arrive en France à Marseille pour épouser le Roi Henri II en 1533, elle a dans ses bagages des graines de haricots.

Le mot haricot n'est attesté en France qu'à partir de 1640, car avant le mot pour désigner les grains de haricots était "fazéol" qui donnera par la suite le mot fayot.

Facile à cultiver, le haricot connut un énorme succès en Europe. Cependant ce n'est pas qu'à la fin du XVIIIème siècle que les italiens seront les premiers à consommer les jeunes gousses tendres encore immatures du haricot. Cette recette sera l'un des plats préféré de l'Empereur Napoléon Ier.



1742 - Henry MARCHAND dans la Guerre de Succession d'Autriche - Famille Leb, ascendance maternelle de mon petit-fils Milo

Nous voilà dans le Territoire de Belfort qui fut rattaché au Royaume de France en 1648 par le traité de Westphalie suite à la guerre de Trente Ans.


Eloie, petite commune à quelques kilomètres de Belfort. Le 18 juillet 1719, François MARCHAND épouse Anne-Catherine BLANC. 

Ils auront deux enfants

1 - une fille Françoise qui se marie le 26 novembre 1755 à Rougegoutte avec Pierre Girardey, ils seront les ancêtres directs de Milo 

2 - un fils Henry qui fait l'objet de cet article.


Nous savons que François MARCHAND meurt le 19 mars 1742 à Rougetoutte à l'âge de 52 ans et son épouse Anne-Catherine Blanc le 28 mars 1754 à 72 ans.


HENRY MARCHAND 

Acte de baptême de Henry Marchand

Il est baptisé le 20 septembre 1720 à Eloie.  Son parrain est Henry Carabon et sa marriane Anne Claudine Oriel. On constate que l'acte de baptême est écrit en latin.

On retrouve Henry Marchand alors qu'il a 21 ans. Il est engagé dans le Régiment de cavalerie de Pons.

Registre matricule de la cavalerie de Pons - archives militaire du château de Vincennes côte GR 3 YC 209

A cette époque, le Roi Louis XV est engagé dans la guerre de Succession d'Autriche (conflit qui oppose la France, la Prusse et la Bavière à l'Angleterre, l'Autriche, les Provinces Unies et la Russie.

Louis XV

 Le 20 juin 1742, il se trouve devant Prague où les français s'oppose à l'armée autrichienne. L'armée française est commandée par le général de Broglie secondé par le général de Belle-Isle.

Le maître de camp de Henry Marchand est Charles-Philippe de Pons Saint-Maurice marquis de Pons. 


Le général de Broglie et de Belle-Isle 





Le siège de Prague durera jusqu'en décembre où le 16 le général Belle-Isle réussit à s'échapper laissant la victoire à l'Autriche.



Tenue d'un soldat du Régiment de Pons 

Henry Marchand quitte l'armée le 22 avril 1744.

De retour dans sa ville natale, il épouse le 21 juin 1756 à Eloie Marie-Hélène Corabon. Il décède à l'âge de 60 ans le 23 mars 1781 à Eloie laissant deux enfants. 

Sources : archives départementales du Territoire de Belfort

         archives militaire du château de Vincennes