Cartes d'identité et autres cartes, un patrimoine familial important

 Parmi les documents que l'on retrouve souvent dans les familles, il y a les cartes d'identité, mais aussi parfois des cartes d'anciens combattants, licences sportives, etc.

Voici quelques cartes issues de nos archives de famille.






































Merci à Agnès Decoux et Isabelle Nicolas pour leur prêt

Potier de terre

Dans un article précédent, nous avons vu que l'un de nos ancêtres était potier de terre.

Je vais donc aborder ce métier dans ce nouvel article.


 Le potier de terre transforme de la pâte d'argile en objets utilitaires par modelage, cuisson et émaillage.

Il moule et façonne avec ses mains la pâte argileuse ou sur un tour afin de donner une forme aux différents objets (pot, assiette, ...).

Ensuite il fait chauffer les objets dans un four à haute température avant le vernissage.

Dans un ouvrage du 18ème siècle, écrit par Duhamel du Monceau, on explique les différentes étapes de ce métier.




extrait de l'ouvrage de Duhamel du Monceau


source : Gallica

COULANDON (Allier) - 1704 - Dispense de parenté pour Anthoine CHARBONNIER et Jeanne GRANDCHAMP (famille MAZET)

 COULANDON - 1704 

Nous allons poser notre flèche sur ce petit village du Bourbonnais à quelques kilomètre de Moulins, Coulandon. Nous sommes en 1704, dans les dernières années du règne du Roi Louis XIV.


Léon Potier de Gesvres

Il y a promesse de mariage entre deux jeunes gens de cette paroisse, Anthoine Charbonnier et Jeanne Grandchamp. 

Mais, ils sont cousins.... 

De ce fait, le curé du village François Coussion demande à l'Archevêque de Bourges, Léon Potier de Gesvres, dont dépend la paroisse de Coulandon, une dispense de consanguinité du 3ème au 4ème degré pour pouvoir avoir le droit de célébré cette union.   

L'Archevêque désigne Antoine Petillon, archiprêtre de Bourbon de faire preuves et enquêtes sur les intentions des futurs époux.  


On demande à 4 témoins de prouver la parenté entre les futurs époux. Les témoins seront le curé du village François Coussion, André Gouard grand-oncle de la future, Michel Grandchamp et Nicolas Furière.   

Finalement, la dispense est autorisée et signée le 23 octobre 1704.

Extrait de la dispense de parenté



généalogie expliquant la parenté entre les futurs époux

témoignage du 3ème témoin, Michel Granchamp


Le curé de Coulandon va pouvoir faire les trois publications annonçant le mariage lors de ses messes dans son église. 

Vitrail du XIIéme de Saint Martin dans l'église de Coulandon 

Le 18 novembre 1704, sous le regard de Saint Martin, patron de la paroisse que Anthoine CHARBONNIER épouse Jeanne GRANDCHAMP.

Mariage d'Anthoine Charbonnier et Jeanne Grandchamp


Grâce à cette dispense de parenté, on peut pallier aux lacunes des registres et connaître les anceêtres d'Anthoine Charbonnier et Jeanne Grandchamp.


Que savons nous de ce couple ?

Anthoine Charbonnier est né vers 1673 ; il exerce le métier de potier sur terre. 
Jeanne Grandchamp est née le 11 janvier 1683 à Coulandon où elle est baptisé le 13 janvier.

Ils auront six enfants : 
- Laurent Charbonnier né le 14 août 1705 
- Jacques Charbonnier né le 13 novembre 1710  ---) c'est notre aïeul direct
- Nicolas Charbonnier né 26 novembre 1713
- Louis Charbonnier né le 6 juin 1716
- Magdeleine Charbonnier née le 4 juillet 1719
- Jeanne Charbonnier née le 27 juillet 1920 tous nés à Coulandon.

Jeanne Grandchamp meurt en couches après avoir mis au monde sa fille Jeanne le 27 juillet

Son mari Anthoine Charbonnier décéde le 23 novembre 1723. 


sources : Archives départementales de l'Allier

Vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué

 D'où vient cette expression "Vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué"  qui indique prétendre d'avoir gagné quelque chose avant le résultat fini ?




Cette expression date du Moyen Age. Mais à cette époque elle était employée sous la forme suivante "vendre la peau avant qu'on ait la bête".





Mais La Fontaine dans l'une de ses fables "L'ours et les deux compagnons " qui transforma l'expression en "vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué" que l'on utilise toujours aujourd'hui.

  

11 novembre 1918 - La guerre est finie

 11 Novembre 1918 - Les cloches de toutes les villes et de tous les villages de France carillonnent pour fêter la fin de la guerre. C'est la liesse dans les rues même pour les familles qui ont perdu un proche.

Voici quelques unes des journaux régionaux de l'Allier et de la Haute-Loire.



  


sources : archives départementales de l'Allier et de la Haute-Loire